Pauvreté, climat, emploi : les priorités des Assemblées 2024 du FMI et de la Banque mondiale
Les Assemblées annuelles 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale se tiennent à Washington, du 21 au 26 octobre. Madagascar y est représenté par le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo. L'événement abordera des enjeux économiques mondiaux importants et des questions liées au développement durable.
Une rencontre de haut niveau
Les Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, qui se déroulent cette semaine dans la capitale américaine, rassemblent des représentants politiques, des dirigeants d'entreprises, des organisations internationales, ainsi que des membres de la société civile et du milieu universitaire. Ces rencontres, qui se tiennent du 21 au 26 octobre 2024, visent à traiter les questions économiques et financières globales actuelles. Le ministre des Transports et de la Météorologie de Madagascar, Manambahoaka Valéry Fitzgerald Ramonjavelo, participe à ces assemblées en tant que représentant du pays. Sa présence a été confirmée lors du Conseil du Gouvernement qui s'est tenu mardi dernier. Madagascar, l'un des pays les plus vulnérables économiquement, espère profiter de ces échanges pour renforcer sa collaboration avec les institutions financières internationales.
Pauvreté multidimensionnelle
L'un des sujets clés de ces assemblées annuelles est l'impact des actions du Groupe de la Banque mondiale sur les pays fragiles et à faible revenu. L'institution met également l'accent sur le rôle du secteur privé, le soutien à l’action climatique et les initiatives pour un développement durable. La création d’emplois dans les pays en développement figure aussi parmi les priorités, alors que près de 1,2 milliard de jeunes devraient entrer sur le marché du travail dans les prochaines années, principalement dans les pays du Sud. Dans un rapport publié ce mois-ci, intitulé « Macro Poverty Outlook » (MPO), la Banque mondiale a révélé que Madagascar affiche un taux de pauvreté multidimensionnelle de 69 %, le cinquième plus élevé au monde. Ce chiffre souligne les défis majeurs auxquels le pays est confronté et la nécessité d'une coopération encore plus renforcée avec les partenaires financiers internationaux pour inverser cette tendance.
Parmi les thèmes abordés cette année, la transformation du secteur agroalimentaire, considéré comme un moteur de croissance durable, occupera une place importante dans les discussions. Le rôle des femmes comme forces de transformation économique et sociale sera également mis en avant. Les réunions plénières, ainsi que celles des comités du développement et monétaire et financier, permettront d'approfondir ces sujets et de formuler des recommandations pour l'avenir.
