INSÉCURITÉ DANS LA NUIT - Les taximen renforcent leurs mesures de précaution
Les conducteurs des taxis-ville en danger. Dernièrement, un chauffeur de taxi a été retrouvé mort à Ambohipo, sans raison valable.
Des cas d’agressivité à l’égard de ces conducteurs. L’insécurité se passe fréquemment durant la nuit où les conducteurs ont besoin d’avoir une alternative adéquate à leur situation. « Nous sommes obligés de nous faire accompagner par quelqu’un pour pouvoir travailler la nuit, afin d’éviter les risques graves d’insécurité », a expliqué Clémence Raharinirina, la présidente de L’Association des Taxis Antananarivo Ville (FTAR), hier.
Par contre, certains souhaitent continuer à travailler seul pour pouvoir apporter plus d’argent dans leur foyer. Une autre mesure est en vigueur aussi concernant les endroits éloignés et les endroits non sécurisés. Face à ce qu’ils vivent, la réduction du nombre des clients est aussi inquiétante. « Nous n’avons plus que deux à trois courses par nuit pour chaque opérateur », rapporte encore la présidente. Les soucis se posent selon eux à cause de l’abondance des taxi clandestins, les VTC, les voitures de location, les taxi-motos, ou encore les tarifs réduits. Un taxi-ville n‘est plus une source de revenu fiable.
« Le tarif pour chaque course se fait à partir de 5 000 ariary, selon la distance », selon un conducteur, alors que tous les conducteurs ne sont pas tous propriétaires de la voiture qu’il conduit. Les locataires sont contraints de s’acquitter d’un versement alors que leur revenu est en dessous de leurs attentes. Ces problèmes ont conduit à la diminution du nombre de conducteurs de taxis dans la ville d’Antananarivo.