Pauvreté à Madagascar - Renforcer les données pour agir
Hier, un atelier a été organisé à Antananarivo pour trouver des solutions durables à la pauvreté.
Un partenariat stratégique
Cet événement a été dirigé par le Programme de Données et de Preuves pour l’Eradication de la Pauvreté (DEEP), en partenariat avec le projet Arake. Ce projet se veut un moyen d’agir ensemble. L’atelier a réuni des chercheurs, des décideurs et des représentants de la société civile. En effet, Madagascar fait face à un taux de pauvreté élevé, avec 80 % de la population concernée. Toutefois, les données disponibles ne suffisent pas pour évaluer précisément la situation. La chercheuse Amanda Lenhard a souligné ce manque de statistiques fiables, rendant essentielle la poursuite des recherches. Le professeur Blanche Nirina Richard a ajouté que la pauvreté ne peut être réduite uniquement aux revenus ou à l’alimentation. De nombreux autres critères doivent aussi être considérés. Le professeur Rasoazananera Marie Monique a confirmé cette idée en précisant que les données existantes seront complétées par des éléments manquants. Ces informations enrichies permettront de mieux comprendre la réalité du pays.
Soutien international
Le professeur Ratsimbazafy Jonah a, pour sa part, insisté sur l’importance des ressources locales. Selon lui, Madagascar possède les compétences humaines et les richesses naturelles nécessaires pour trouver des solutions. Il a encouragé à utiliser ces atouts pour répondre aux défis internes, sans se reposer uniquement sur les statistiques internationales. Cet atelier fait partie d’un projet de sept ans financé par le gouvernement britannique. Il est soutenu par des institutions telles que les universités de Cornell, Copenhague et Southampton. L’objectif est de renforcer les données disponibles et d’utiliser ces informations pour guider les décisions politiques. Grâce à une approche basée sur des données concrètes et des solutions locales, Madagascar pourrait enfin surmonter ce défi majeur.