Union : Tourner la page, fermer le livre, quand il le faut !
Quitter n'est pas toujours abandonner. Changer d'avis n'est pas forcément trahir. Céder à son engagement n'est pas signe d'idiotie ... Vouloir une autre vie n'est autre qu'un nouveau départ..... Arrêter de se battre est une économie d'énergie. Arrêter de s'enchaîner est le meilleur moyen de se libérer... Une décision mûrement réfléchie : Je pars ! Adieu !
Un oiseau dans une cage dorée
Tout le monde nous considérait comme "le couple parfait". Depuis le début de notre relation, rien ne nous manquait. Toute la famille et tous les amis nous ont toujours soutenus. Absolument, tout était impeccable : une belle maison, quelques voitures, des téléphones coûteux, des bons moyens pour voyager, etc.Tout le monde nous considérait comme "le couple parfait". tout pour se plaire. Nombreux rêvaient certainement d'avoir notre vie. Mais hélas, beaucoup ne se rendaient pas compte qu'il manquait un sentiment important : l'Amour.
Quand on s'est rencontré, on s'est concentré sur la forme des choses, et non le fond. Tu voulais tellement te marier et avoir un grand mariage pour honorer tes parents. De mon côté, j'étais trop obsédé par le désir de montrer ma réussite à tout le monde : un bon salaire en poche et une belle femme dans les bras. On croyait que toutes ces belles circonstances nous aideraient à vivre une belle histoire d'amour. La chaleur n'était jamais dans notre foyer, même avec un enfant. On avait cette habitude de passer la soirée devant le grand écran pour imiter une famille heureuse. On devait s'unir avant d'aller se coucher, mais ce n'était qu'une habitude ...
De mon côté, je ne me sentais jamais en sécurité. J'avais l'impression de supporter un lourd poids de l'engagement. Je ressentais trop de la fatigue de ne jamais prendre de repos pour assouvir à tes caprices. En retour, qu'est-ce que je reçois ? De la pression pour trouver encore plus d'argent, des mots douloureux pour me forcer à t'offrir une vie plus remarquable, et surtout des enquêtes criminelles pour me garder fidèle.
Un oiseau blessé sur ses ailes
Je me sentais comme un oiseau enfermé dans une cage dorée, tout au milieu de la forêt. Tu m'as détruit en essayant de gâcher ma relation avec ma famille, mes proches, mes amis et mes collègues de travail. Personne ne voulait plus prendre un verre avec moi, car mon téléphone n'arrêtait jamais de sonner. Je devais une explication à tout : où j'étais, avec qui je traînais et de quels sujets on discutait. Je tolérais toutes ces crises de jalousie, mais quelques situations m'ont permis de savoir que je n'étais que ton prisonnier : le piratage de mes comptes sur les réseaux sociaux, l'installation d'un GPS dans ma voiture et surtout les bagarres avec mes collaborateurs.
Et la goutte d'eau qui a fait débordé la vase ? Ta décision de t'acheter une voiture avec l'argent qui devait me servir à lancer ma propre entreprise. À ce moment-là, je me suis rendu compte que tes sales caprices passaient avant le bonheur de notre petite famille. Puis, j'ai réalisé qu'en restant avec toi, je n'aurai jamais la chance de réaliser les projets de mes rêves, même un seul mot de soutien de ta part.
Un an, jour pour jour, que tu ne m'as même pas regardé, car j'avais des difficultés financières. Un an, minute pour minute, que tu ne me laissais plus te toucher à cause de mes vêtements pas chers. Un an, seconde pour seconde, que tu as essayé de persuader ton entourage que j'étais un moins-que-rien ... Et le pire dans tout ça ? Tu ne m'as pas accordé le divorce pour garder mon nom et le statut de ''femme mariée " ...
Et tu oses encore me demander qui est cette femme ? Elle, elle m'a soutenue quand tu m'avais volé. Elle, elle a cru en moi quand je n'avais que des idées débiles. Elle, elle m'a donné son loyer juste pour que mon fournisseur ne me lâche pas. Elle, elle a osé faire un prêt pour que je puisse lancer mon entreprise ... Sois-en sûr, tu ne toucheras pas un centime de ce que j'ai investi avec ''une autre''... Et oui, elle est si jeune que je me demande parfois si elle aurait un jour envie de me quitter. Mais bizarrement, cela ne m'inquiète pas pour autant !
Un oiseau en liberté
"Je suis si malheureuse que j'ai droit au moins à ta pitié. Je ne puis vivre sans toi. Aimes-tu cette autre ? Puis-je encore espérer ? " J'avoue que ces mots me pesaient. Je n'avais pas l'esprit tranquille pendant un certain temps : céder à notre relation et priver mon enfant de sa mère. Mais j'ai bien pensé à la situation, sans considérer les bruits des autres.
La pitié n'est pas de l'amour. L'engagement n'est pas de la compassion. La fidélité n'est pas un devoir. Je suis un lâche de quitter ma famille ? Certes, oui, mais je serais un gros brute de continuer de conduire une petite voiture classique au milieu d'une allée boueuse. Accélérer ne me fera pas avancer, mais de m'enfoncer plus dans la boue. Ne te soucies pas de ma vie avec "une autre".
Ce n'est pas la peine de remuer mon "adultère" devant le tribunal car je l'assume très bien. Je regrette de te retirer la garde de notre enfant, crois-moi, elle sera plus en sécurité entre les mains de deux adultes qui s'aiment réellement. Arrête de me manipuler sur le fait qu'un enfant doit vivre uniquement avec ses deux parents biologiques : un enfant n'est pas dupe pour apprécier des moments merdiques avec des parents hypocrites qui ne se regardent même plus.
Très bientôt, je signerais les papiers du divorce pour fermer notre livre, car tourner la page ne fera que gaspiller de l'encre. Je remercie la vie de m'avoir ouvert les yeux, car autrefois, je croyais que le bonheur n'était autre que d'avoir une belle image. Et maintenant, peu importe, que tu me détestes ou pas, que les gens m'en veuillent ou me comprennent, je te quitte ! Je pars ! Adieu !