Toamasina-RN2 : La voie rapide envisagée pour 2026, un tiers des travaux accomplis
La construction de la voie rapide reliant le port de Toamasina à la route nationale 2 (RN2) progresse rapidement, avec environ un tiers des travaux déjà réalisés, selon les dernières informations du ministère des Travaux publics.
Ce projet, d'une longueur d'environ 10 kilomètres, a pour objectif de renforcer la connectivité entre Toamasina, la capitale économique de Madagascar, et le reste du pays. Il vise également à soutenir l'économie nationale en facilitant les échanges commerciaux et les déplacements. À ce jour, plus de 30% des travaux ont été achevés. Parmi ces travaux, la couche de fondation sur environ 3 kilomètres de la route a déjà été réalisée. L’entreprise chinoise « Sinohydro », en charge de la construction, se prépare maintenant à passer à la phase suivante. Cette étape consistera en la pose du revêtement, marquant ainsi un progrès significatif vers l'achèvement du projet. Le calendrier des travaux prévoit la fin de la construction pour la fin de l'année 2025. Cependant, il faudra attendre le milieu de l'année 2026 pour que la route soit ouverte à la circulation.
Développement économique régional
Une fois terminée, la voie rapide ne sera pas une route séparée. Elle sera directement connectée à l’autoroute qui relie Antananarivo à Toamasina. Cela facilitera davantage les déplacements entre les deux villes. Le projet contribue à fluidifier le trafic sur l'axe principal. Il s'inscrit dans la volonté du gouvernement de moderniser les infrastructures du pays. La voie rapide devrait également améliorer la sécurité routière et soutenir les activités économiques régionales, notamment dans les secteurs du transport et du commerce. Selon un expert « Ce projet devrait avoir un impact direct sur le développement des zones économiques le long de l'axe routier, stimulant ainsi la création d'emplois et l’implantation de nouvelles entreprises dans ces régions. Des infrastructures modernes et fiables sont un facteur clé pour attirer les investisseurs étrangers et locaux, contribuant ainsi à renforcer l’attractivité du pays dans les secteurs du commerce, de l’industrie et du tourisme. »