OMDA : Ranjarivo Haja retrouve la direction, espoir pour la scène artistique
Le gouvernement a tranché : après plusieurs mois de contestation, Ranjarivo Andriamiharimanana Haja est de nouveau à la tête de l’Office malgache des droits d’auteur.
Sa nomination est perçue par les artistes comme un signal fort pour la structuration et la modernisation du secteur culturel.
Le retour d’un dirigeant expérimenté
La nomination de Ranjarivo Haja, confirmée par un décret publié lundi soir annulant l’arrêté précédent (n°2023-405), répond à une demande pressante des syndicats d’artistes malgaches. Le directeur rétabli avait déjà occupé cette fonction pendant plusieurs années, acquérant une connaissance approfondie du fonctionnement de l’OMDA et des enjeux liés à la protection des droits d’auteur. Pour les acteurs culturels, son retour symbolise une continuité et une stabilité longtemps attendues.
Selon des représentants syndicaux, « nous avons insisté pour qu’il retrouve ses fonctions en raison de son expérience et des projets qu’il avait engagés et qui n’ont pas pu aboutir lors de son départ ». Cette décision reflète la volonté du gouvernement de prendre en compte l’avis des professionnels du secteur et de rétablir un climat de confiance avec les créateurs.
Etape vers la modernisation
Au-delà de la simple réintégration d’un dirigeant, cette décision s’inscrit dans un effort plus large de réforme du milieu artistique à Madagascar. Le Conseil des ministres a également validé plusieurs recommandations émanant des professionnels, visant à revoir la gouvernance et les règles encadrant le travail des artistes. Les créateurs espèrent désormais voir se concrétiser un cadre professionnel plus structuré, notamment dans le domaine musical. L’objectif est de créer des conditions permettant à la fois la protection des droits d’auteur et le développement des carrières artistiques locales.
Pour la scène culturelle, le retour de Ranjarivo Haja représente donc un signal encourageant : il ouvre la voie à une administration plus efficace, capable de soutenir la créativité tout en assurant la régulation et le suivi des projets. Les artistes, qui attendaient depuis longtemps un cadre plus professionnel, voient dans cette décision une chance de consolider le secteur et de faire évoluer leurs conditions de travail.


