Suivi des risques - Madagascar modernise ses dispositifs
L’amélioration du suivi, de la coordination et de la réactivité face aux catastrophes naturelles constitue une priorité pour les autorités malgaches.
Consolidation des systèmes nationaux
Le Radisson Blu Hotel a accueilli du 3 au 5 septembre 2025 le deuxième atelier technique national sur le Système National d’Échange et de Remontée d’Informations (SNERI). Le Projet MIONJO a soutenu l’événement. Pendant trois jours, les participants ont présenté le niveau d’exécution du mandat du SNERI. Ensuite, l’équipe a évalué les principales activités déjà réalisées et étudié les conditions pour garantir le fonctionnement et la durabilité du système. Des démonstrations ont permis de tester l’application et ses sept modules : S&E SNGRC, Gestion des catastrophes, Cadre opérationnel, Annuaire digital, Base de données et cartographie, Bibliothèque virtuelle et Espace d’échange d’informations. Ces exercices ont renforcé le système et amélioré les outils de gestion et de suivi des catastrophes à Madagascar.
Lutte contre la malnutrition
En parallèle, le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), en collaboration avec l’ONG Action Contre la Faim (ACF), a organisé un atelier de deux jours au Solimotel Anosy. L’atelier visait à renforcer les capacités des acteurs dans l’Action Anticipatoire. Il a aussi assuré la continuité de la prise en charge des personnes souffrant de malnutrition aiguë (PECMAS) lors de catastrophes soudaines. Durant le colloque, les participants ont consolidé les compétences des structures dans la mise en œuvre de l’Action Anticipatoire (AA) et de la gestion des catastrophes (GRC). Le groupe a partagé les résultats des consultations avec les communautés et les experts de la région d’Androy. Enfin, l’équipe a identifié des méthodes pour intégrer le PECMAS aux protocoles existants d’AA et de GRC. Selon les autorités, ces événements permettent de mieux préparer et de réagir rapidement aux catastrophes. « Les initiatives protègent la santé des populations et renforcent la résilience des communautés. Dans les zones vulnérables à la malnutrition aiguë, ces actions augmentent la capacité d’anticipation et de réponse aux crises » a affirmé un responsable au sein du BNGRC.
