Coopération Madagascar–UNFPA : 65 000 survivants de VBG pris en charge au premier semestre 2025
Les autorités malgaches et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont présenté, ce 1er août 2025 à Antananarivo, le bilan semestriel de leur programme de coopération 2024-2028. Les avancées en matière de santé maternelle, de lutte contre les violences basées sur le genre et d’autonomisation des jeunes sont jugées encourageantes.
Santé maternelle et réponse aux violences
Parmi les résultats notables présentés, plus de 65 000 survivants de violences basées sur le genre ont eu accès à des soins essentiels. Dans le domaine de la santé maternelle, 690 femmes ont été prises en charge pour des cas de fistule obstétricale. Le renforcement du système de formation des sages-femmes figure également parmi les priorités, avec six écoles soutenues en ressources humaines, équipements, matériels pédagogiques et contenus de formation conformes aux normes de l’Organisation mondiale de la santé.
L’autonomisation des jeunes est un autre axe majeur du programme. Au cours du premier semestre, 920 jeunes ont été formés en leadership, plaidoyer et consolidation de la paix. Ces initiatives visent à accroître la participation des jeunes aux processus de développement et à encourager leur rôle dans la promotion des droits humains et de la paix.
Protection sociale et égalité de genre
Le programme de coopération 2024-2028 entre Madagascar et l’UNFPA s’inscrit dans le cadre du Plan-cadre des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF), auquel le pays a souscrit. Il répond également aux priorités nationales en matière de santé, de protection sociale et de promotion de l’égalité de genre.
La revue semestrielle du programme de coopération entre Madagascar et l’UNFPA s’est tenue ce jeudi à Andrainarivo, à l’initiative conjointe du ministère de l’Économie et des Finances et de l’agence onusienne. Cette rencontre a permis d’évaluer les actions menées au cours du premier semestre 2025, d’identifier les acquis à consolider et de réorienter certaines approches en vue d’un meilleur impact sur les bénéficiaires. Les progrès enregistrés sont le fruit d’un travail concerté impliquant les ministères sectoriels, les ONG, les associations communautaires, les personnels de santé et les jeunes eux-mêmes. Cette dynamique multisectorielle reste essentielle pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2028, notamment garantir un accouchement sûr pour chaque femme, permettre à chacun de choisir librement sa maternité, et assurer à chaque fille une vie sans violence.
