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Sport

Abel Anicet Andrianantenaina : « Je gagne bien ma vie en Bulgarie »

17/08/2019 03:24 © Moov

Depuis 2011, Abel Anicet Andrianantenaina évolue en Bulgarie. Et ce, après avoir été formé à Auxerre, en France. Le milieu de terrain des Barea est revenu dernièrement sur cet épisode de sa carrière, qui l’a amené en Europe de l’Est.

« J'ai été formé à Auxerre de 2003 à 2011. À la fin de mon premier contrat pro, ils ne m'ont pas prolongé. Guy Roux m'a trouvé un agent pour m'amener ici en Bulgarie. Je n'ai pas hésité parce que je n'avais pas de club en France. Je suis vraiment content que ça ait marché. Ça fait huit ans que je suis là, je connais bien la langue, les gens me connaissent bien, je suis bien », a-t-il confié à France Football. « Le football bulgare est plus physique, pas trop tactique. À part Ludogorets qui est habitué des compétitions européennes ! Le foot ici me plaît. Je gagne bien ma vie… Je suis dans le plus grand club de Bulgarie. Ce que j’apprécie le plus, c'est qu'on soit toujours champions et qu'on joue tout le temps la Coupe d'Europe », a-t-il rajouté.

Pour l’ancien joueur de l’Ajesaia, le championnat bulgare progresse continuellement. À tel point que les autres formations commencent à contester sérieusement la suprématie du Ludogorets : « Le football bulgare progresse chaque année. Maintenant on commence à avoir du mal à gagner le Championnat, il y a de bons concurrents. Il y a de plus en plus de joueurs étrangers, ça amène plus de suspense, le Championnat gagne en attractivité. Les dirigeants commencent à mettre de l'argent surtout dans les trois plus gros clubs. »

À vingt-neuf ans, il fait partie des cadres de son club. Il a rapidement retrouvé sa place de titulaire, après sa grave blessure de l’an dernier, qui n’est d’ailleurs plus qu’un mauvais souvenir. Sur le terrain, tout va bien.

En dehors également : « Ma vie est tranquille. Je vais au restaurant tous les jours parce que la vie en Bulgarie n'est pas chère. J'aime être à la maison, jouer à la PlayStation, être avec des potes, aller au cinéma. Et puis après c'est maison, football, maison, football. J'étais dans des grandes villes avant, mais il faut trouver là où on est bien. Et ici, le football c'est le plus important pour moi. Comme c'est le plus grand club bulgare, ça me va très bien. »

 

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