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Basket-ball – Afroleague - Cospn veut aller jusqu’au bout

01/02/2019 21:00 © Moov

Le ministre de l’Environnement avertit les trafiquants des ressources naturelles. Le ministère de la Défense nationale participerait à leur protection.


Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Alexandre Georget, est ferme dans la protection des espèces protégées et des bois précieux. Il a soulevé « la tolérance zéro contre les trafics des ressources du pays », hier, lors de la célébration de la journée mondiale des Zones humides,  au jardin d’Antaninarenina.
Il souhaite mobiliser tout un chacun, à savoir les au­tres départements ministériels, dans cette lutte de longue haleine. Pour lui, la protection de l’« environnement » doit être transversale, pour assurer l’efficacité des actions. Le ministère de la Défense nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique auraient déjà accepté la collaboration.
<strong>Bonne conservation</strong>
Le premier interviendrait dans la lutte contre le pillage des ressources, prioritairement, des espèces proté­gées et des bois précieux. « Aupara­vant, le ministère de l’Environ­nement menait cette bataille avec les moyens du bord. À présent, nous allons collaborer avec le ministère de la Défense pour sauver nos ressources naturelles, pour prévenir leur pillage », souligne-t-il. Alexandre Georget fait appel au service civique pour appuyer cette mission.
Le ministère de l’Ensei­gnement supérieur et de la recherche scientifique, quant à lui, se chargerait de l’évaluation des déficits environnementaux. « Il est important que l’étude soit établie par des scientifiques », informe une source. Pour le moment, ces accords ne sont que verbaux. Des études seraient en cours pour déterminer les détails de la collaboration. Cette collaboration pourrait s’étendre sur divers axes et avec d’autres ministères.
Guy Suzon Ramangason, directeur général du Mada­gascar National Parks, pour sa part, souligne que, pour conserver les ressources, l’apport spatial et territorial est primordial. Ce serait la clé de la réussite de la bonne conservation des cinq sites Ramsar, gérés par Mada­gascar National Parks, malgré les pressions qu’il subit. Une co-surveillance avec la population locale est mise en place. Des activités d’appui au développement des communautés autour des Aires protégées hébergeant les zones humides, sont mises en œuvre.
La journée mondiale des Zones humides est célébrée sous le thème de « Zones humides et changement climatique », cette année. La conservation des zones humides nous aide à faire face aux changements climatiques.

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