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Sport

Marathon de Tana : Un triplé historique pour Madagascar

04/12/2017 00:00 © Moov

La 17e édition du marathon international de Tana a permis au camp malgache de briller de mille feux et occupant pour la première fois les trois marches du podium chez les hommes. Une issue qu’on devait surtout à une mauvaise organisation qui a pénalisé les étrangers notamment les Kenyans, mais aussi les Ethiopiens.

 

Pour une surprise, la victoire de Jean de Lacroix Rakotomalala au marathon de Tana l’était. En effet, avec une opposition relevée par l’arrivée des Kenyans, Ethiopiens, mais aussi Sud-Africains, personne ne s’attendait à voir un Malgache et un Jean de Lacroix qui plus est, franchir la ligne d’arrivée en solitaire avec cependant un chrono à oublier de 2h 32 mn 57 sec.

Un hold-up parfait. Mais qu’importe le vin pourvu qu’il y a l’ivresse, car le pensionnaire de la CNaPS était ivre de bonheur surtout que dans la foulée, il a battu le grand favori local, Hajanirina Andriamparany, crédité de 2h 33 mn 22 sec.

Et pour que le bonheur de la présidente de la FMA soit complet, Hobilalaina Randrianirina d’Itasy vient compléter le podium avec un temps de 2h 33 mn 49 sec.

Un hold-up parfait même si les chronos n’autorisent pas à jubiler comme il fallait, car les conditions de course laissaient à désirer. « Nous avons eu un problème avec le ravitaillement, car certains points d’eau n’ont pas fonctionné », explique la présidente Norolalao Ramanantsoa Andriamahazo avec une légère pointe de regret.

Amateurisme. En fait le coupable était le World Trade Center qui était pourtant à son quatrième essai, mais qui n’a pas su fermer le parcours aux automobiles et qui a fait preuve d’amateurisme dans le ravitaillement en eau. Un dernier pourtant crucial qui a fait des victimes dans les rangs des étrangers et notamment ce Kenyan qui a dû abandonner alors qu’il faisait course en tête avec Jean de Lacroix Rakotomalala et Hobilalaina Randrianirina sur la route d’Andavamamba.

Même Hajanirina Andriamparany qui n’a rejoint le groupe qu’à la montée d’Ambohidahy en a fait les frais. Il en est de même d’une Ethiopienne qui s’est carrément arrêtée à Ankorondrano quand des voitures bouchaient l’accès au point d’eau.

C’est dire que les conditions n’étaient pas remplies. Mais cela n’a pas empêché les Kenyanes de réaliser un retentissant doublé avec Sally Lagat qui franchit la ligne d’arrivée en solitaire avec un modeste temps de 3h 4mn 29 sec. Sa compatriote Asnakech Abeje qui avait, un moment servi de lièvre, a terminé à la seconde place avec un chrono de 3h 12 mn 49 sec.

Très loin de deux Kenyanes, Landinirina finissait la course à la troisième place avec son plus mauvais chrono de 3h 26 mn 27 sec.

Clément RABARY

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