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Sport

Ligue 1: Angers, l'éternelle reconstruction

28/07/2017 11:29 © Moov

Avec une attaque complètement chamboulée, Angers a dû s'activer sur le marché des transferts cet été. Grâce à ses deux bonnes saisons, le club jouit d'un nouveau statut qui lui permet d'attirer plus facilement des joueurs mais qui l'oblige aussi à se passer des prêts.

Neuvièmes de Ligue 1 la saison de son retour dans l'élite, puis douzièmes et finalistes de la Coupe de France l'an dernier, les Angevins pourraient légitimement afficher quelques certitudes à une semaine de la reprise du championnat.

Mais quand vous perdez à l'intersaison votre avant-centre, Famara Diédhiou, votre roc du milieu de terrain et capitaine, Cheikh Ndoye, partis outre-Manche, et votre plus grand espoir, Nicolas Pépé, aujourd'hui Lillois, il y a de quoi se faire du souci.

On pourrait même ajouter à cette liste la fin de contrat du latéral Issa Cissokho, et les fins de prêts des attaquants Jonathan Bamba et Kevin Bérigaud, acteurs importants de la phase retour, pour mesurer la tâche de l'entraîneur Stéphane Moulin.

"Il n'y a plus les mêmes joueurs, mais on sait très bien que de toutes les façons la saison prochaine ce sera encore comme ça, l'année d'avant c'était déjà comme ça... On sait qu'on est un club amené à subir beaucoup de changements saison après saison, surtout quand ça se passe bien", a-t-il commenté, philosophe.

Heureusement pour lui, le technicien a pu une nouvelle fois compter sur la réactivité d'une cellule de recrutement qui avait anticipé les besoins à toutes les lignes.

Angers a su rapidement engager Enzo Crivelli, l'avant-centre bordelais prêté à Bastia l'an dernier, obtenir la signature du Belge Baptiste Guillaume, dans le cadre du transfert de Pépé au Losc, ou attirer des jeunes prometteurs comme l'ancien Valenciennois Angelo Fulgini (20 ans) ou Wilfried Kanga (19 ans), attaquant formé au PSG avec la génération Jean-Kévin Augustin, notamment.

# Changement de stature

Angers a aussi misé sur des joueurs plus expérimentés, comme le milieu Saliou Ciss (27 ans), arrivé de Valenciennes, ou Loïc Puyo, milieu polyvalent de 28 ans, qui était en fin de contrat à Nancy.

Rançon du succès des saisons passées, le SCO n'a bénéficié pour le moment d'aucun prêt de clubs français et doit désormais presque toujours passer par des transferts secs.

Le club angevin n'est plus vu comme un petit poucet à qui l'on peut donner un coup de main, mais comme un vrai rival pour beaucoup. "C'est vrai qu'on a un peu moins de facilité sur des prêts", a confirmé Stéphane Moulin.

Mais à l'inverse, convaincre des joueur de signer est devenu un peu plus facile.

"On a des éléments qui nous font penser que oui, c'est plus facile aujourd'hui qu'il y a deux ans, quand on venait de monter et qu'on ne savait pas trop où on allait", a admis le technicien. "Aujourd'hui, je ne dis pas que l'on sait exactement où on va, mais le passé récent nous aide effectivement certaines fois à convaincre un joueur qu'il y a moyen chez nous de continuer à progresser en vivant de belles saisons", a-t-il détaillé.

Mais si le SCO a changé de stature, les noirs et blancs ne comptent déroger ni à leurs valeurs, ni à leurs principes de jeu, faits de solidité défensive et de jeu rapide vers l'avant.

À défaut de pouvoir dire "on ne change pas une équipe qui gagne", Moulin opte pour "on ne change pas une tactique qui gagne".

"On va, dans un premier temps, repartir comme on a vécu ces deux dernières saisons. C'est quelque chose qui nous a donné satisfaction. Ce n'est pas la peine de rajouter du changement aux nombreux changements de joueurs", a expliqué Moulin.



© AFP
 

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