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Sport

Natation: avant les joutes en bassin, le marathon d'Aurélie Muller aux Mondiaux

14/07/2017 11:01 © Moov

Sa disqualification l'ayant privée d'une médaille d'argent sur le 10 km à Rio est restée dans les mémoires. Un an plus tard, Aurélie Muller s'est concocté une semaine chargée aux Mondiaux de natation, qui s'ouvrent vendredi à Budapest avec l'eau libre, dix jours avant les épreuves en bassin.

Dans les eaux du lac Balaton, théâtre des courses en eau libre, à quelque 130 kilomètres au sud-ouest de la capitale hongroise, c'est un programme gargantuesque que s'est réservé la tenante du titre mondial du 10 km : la Lorraine de 27 ans est engagée dans les quatre courses proposées, 5 km, 10 km, 25 km et relais 5 km par équipes mixtes, le tout en l'espace de six jours !

"J'y vais en tant que compétitrice, je serai sur le ponton de départ à 100%, mais pas forcément avec l'objectif précis de défendre mon titre. Mon état d'esprit, c'est d'avoir du recul", explique celle qui ne nagera que son deuxième 10 km international depuis la désillusion de Rio.

"Je n'ai pas du tout un esprit de revanche, insiste-t-elle. Mon deuil, il est fait, ça fait partie de mon histoire, de ma carrière, il faut passer à autre chose."

Multiplier les départs, "c'est l'occasion de voir comment mon corps réagit, comment je peux enchaîner tout ça", justifie Muller, qui a décidé de poursuivre jusqu'aux JO-2020 à Tokyo.

# 'Des chances dans chaque course'

Dans son sillage, l'équipe de France (sept nageurs) a fière allure, avec notamment le médaillé de bronze olympique du 10 km Marc-Antoine Olivier, qui ouvrira le bal samedi avec le 5 km, ou encore le champion d'Europe 2016 du 25 km Axel Reymond.

"Je ne vais pas cacher qu'on a des chances de médaille dans toutes les courses, on a une densité élevée. Mais c'est de l'eau libre, on peut cartonner comme ne rien ramener", souligne l'élève de Philippe Lucas.

Si ça veut rire pour l'eau libre, on pourrait même imaginer la voir, pour une fois, voler la vedette au bassin (du 23 au 30 juillet).

D'autant que ces Mondiaux-2017 s'annoncent difficiles pour la mini-délégation des Bleus de la piscine : neuf nageurs seulement.

Parmi eux, le trentenaire Camille Lacourt # pour sa dernière compétition # et Jérémy Stravius, co-champions du monde du 100 m dos en 2011, ainsi que les valeurs montantes Mehdy Metella et Charlotte Bonnet, certes. Mais pas Florent Manaudou, passé au handball, ni nombre de cadres retraités après les JO-2016 (Agnel, Gilot, Balmy...). Pas non plus une partie de ceux attendus comme la relève (Pothain, Mignon, Joly), passés à côté de la qualification lors des Championnats de France, fin mai à Strasbourg.

# Première pour le plongeon ?

Du côté des stars internationales, la légende aux 23 titres olympiques, Michael Phelps, retraité, et Ryan Lochte suspendu après sa fausse agression rocambolesque à Rio, les premiers rôles seront sûrement féminins : joués par la reine américaine Katie Ledecky évidemment, mais également par la polyvalente et omniprésente Katinka Hosszu, à domicile, et la fusée suédoise Sarah Sjöström.

Avant les courses, la "Danube Arena", complexe aquatique flambant neuf d'une capacité de 12.000 places, construit au bord du fleuve en deux ans à peine (le Mexique a renoncé à organiser les Mondiaux-2017, faute de moyens), accueillera les plongeurs.

Verra-t-elle la première médaille mondiale de l'histoire du plongeon français ? Même si la discipline est largement trustée par la Chine (dix titres sur treize en 2015), c'est la ferme intention de Benjamin Auffret, 22 ans, fraîchement sacré champion d'Europe à 10 m, mi-juin à Kiev.

"Si j'assemble mes meilleurs plongeons, je suis capable d'aller chercher une médaille", estime-t-il. L'été dernier à Rio, le fluet plongeur (1,66 m pour 54 kg) avait terminé au pied du podium olympique.



© AFP

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