Saisie de 53,7 kilos d’or : Une affaire de fraude qui secoue la diplomatie malgache
Après la saisie de 53,7 kilos d’or à l’aéroport international d’Ivato, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé un acte de fraude grave. Une enquête est en cours et des sanctions sont promises.
Une condamnation ferme
Lundi 23 décembre 2024, une tentative d’exportation illégale de 53,7 kilos d’or a été déjouée à l’aéroport international d’Ivato. Les documents présentés pour justifier l’envoi se sont révélés falsifiés. Un chef de service de la chancellerie diplomatique du ministère des Affaires étrangères est soupçonné d’être impliqué dans cette affaire. Le fonctionnaire en question aurait signé les fausses autorisations. Il est désormais sous le coup d’un avis de recherche pour faux et usage de faux.
Dans un communiqué publié ce jeudi 26 décembre 2024, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son indignation face à cet acte. "Ce type de fraude constitue une atteinte flagrante à la souveraineté nationale et au prestige de l’État", indique la déclaration. Le ministère a également souligné que de telles actions "déshonorent l’ensemble des collaborateurs qui œuvrent avec intégrité pour la défense des intérêts de Madagascar".
Une plainte officielle
En réponse à cet incident, le ministère a saisi les autorités compétentes et déposé une plainte officielle contre l’auteur présumé des faits. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités et les circonstances entourant cette fraude. "Les sanctions les plus sévères seront appliquées, conformément aux lois en vigueur", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika. Elle a qualifié cet acte de "trahison envers la Patrie" et réaffirmé l’engagement du ministère à collaborer pleinement avec les instances judiciaires et sécuritaires.
Le ministère a conclu son communiqué en rappelant son rôle fondamental de défense de la souveraineté nationale et de la dignité de Madagascar sur la scène internationale. Il a également insisté sur l’importance de préserver l’intégrité de ses institutions et de dissuader toute tentative future de fraude.