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Economie

Berlin_Energy_Transition_Dialogue.23

31/03/2023 09:27 © Midi Madagasikara

Les membres du Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) se sentent préoccupés quant à l’environnement du climat des affaires à Madagascar.

« En 2022, les entreprises franches membres du GEFP affichent une performance de leurs activités dans le cadre de la relance économique. Mais cette année, on se trouve en difficulté pour diverses raisons ». Le président du GEFP, Hery Lanto Rakotoarisoa, l’a évoqué hier au siège du BNGRC, lors de la remise de don composé de riz, de savon, de poudre de lait, de grains secs et de couvertures au profit des victimes des aléas climatiques dans le pays. En effet, « une baisse des commandes des clients internationaux est actuellement constatée à cause de la récession en Europe. Plusieurs entreprises européennes surtout en France qui achètent les produits issus de la zone franche sont fermées », a-t-il ajouté.

Problème d’énergie

En revanche, « nous sommes optimistes quant à l’aboutissement des négociations avec l’Etat et le gouvernement des Etats-Unis concernant le prolongement de la loi relative à l’AGOA (Africain Growth and Opportunity Act) qui va expirer en 2025. En outre, l’exclusion de l’Ethiopie dans le cadre de ce marché américain aurait dû constituer une opportunité pour Madagascar avec un marché estimé à 600 millions USD. Mais, les membres du GEFP se sentent préoccupés quant à l’environnement du climat des affaires à Madagascar, sans compter le problème lié à l’accès à l’énergie. Il est à rappeler que le tarif Optima business pour les entreprises stratégiques a été proposé. Le président de la République l’a validé en mai 2022 mais cette mesure n’est pas en vigueur jusqu’à présent alors que le coût de l’énergie constitue un des paramètres permettant d’améliorer notre compétitivité sur le marché international », d’après toujours les explications de Hery Lanto Rakotoarisoa.

Non remboursement de la TVA

Par ailleurs, le GEFP a manifesté sa réticence sur la refonte de la loi relative au régime de la zone franche. « Le non remboursement de la TVA par l’Etat depuis plusieurs mois affectent entre autres, la trésorerie des entreprises franches. Les procédures d’obtention d’un nouvel agrément dans la zone franche sont également trop lourdes et longues. Des opérateurs locaux n’osent pas non plus réinvestir pour faire une extension de leurs activités en vue de saisir entre autres les opportunités de marché suite à la non-éligibilité de l’Ethiopie au marché de l’AGOA ou de conquérir de nouveaux marchés en Afrique du Sud. Nous lançons ainsi un appel à l’Etat si l’on veut vraiment développer l’économie ou reculer », a-t-il conclu.

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