Création d’entreprises : L’EDBM enregistre 444 nouvelles sociétés en trois mois
Le troisième trimestre de l'année 2024 a été marqué par la création de 444 nouvelles entreprises à Madagascar, selon les données de l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM). Cette croissance est soutenue par l’amélioration des procédures d’immatriculation, notamment via la plateforme digitale ORINASA.
Un processus accéléré
Durant les mois de juillet, août et septembre 2024, Madagascar a enregistré un total de 444 nouvelles entreprises immatriculées auprès de l’EDBM. Le délai moyen d’enregistrement des sociétés a été réduit à 1,8 jour, un progrès notable qui reflète les efforts d’optimisation des processus administratifs. Cette réduction des délais a été rendue possible grâce au Guichet unique et à la plateforme numérique ORINASA, qui simplifient et accélèrent les formalités de création d’entreprise.
Développée en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances, la Direction Générale des Impôts, l’Institut National de la Statistique et le ministère de la Justice, la plateforme ORINASA offre aux usagers une liste des documents requis, un simulateur de frais ainsi qu'un outil de suivi des dossiers, garantissant la transparence des procédures et limitant les déplacements. ORINASA vise ainsi à réduire les coûts et les délais pour les entrepreneurs à Madagascar.
Les entrepreneurs locaux en tête
Sur l’ensemble des entreprises créées durant ce trimestre, 67% sont majoritairement détenues par des associés malgaches. Les sociétés à capitaux étrangers, pour leur part, proviennent principalement de Chine, de France, d’Inde, de Maurice et du Pakistan.
Le secteur tertiaire, qui regroupe les activités de services, domine largement la création d’entreprises avec 82,6% des immatriculations. Ce secteur inclut notamment le commerce, les technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que l’immobilier. En comparaison, les secteurs secondaire et primaire représentent respectivement 14,9% et 2,5% des nouvelles entreprises immatriculées au cours du trimestre. Le secteur secondaire inclut les industries manufacturières et la construction, tandis que le secteur primaire concerne l’exploitation des ressources naturelles telles que l’agriculture et la pêche. Ces chiffres révèlent la nécessité pour Madagascar de renforcer ces secteurs, notamment en matière d’industrialisation et de formalisation des activités primaires.
