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Economie

Elevage : Les maladies bovines font des victimes

23/02/2023 17:02 © Moov.Mg

Depuis le mois de janvier, deux types de maladie bovine ont frappé le district de Diégo, Ambanja, Nosy Be, et Nosy Varika mais aussi la région de Diana et de Vatovavy. Ces pathologies inquiétantes commencent vraiment à attirer l’attention des autorités, dont le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Compte tenu de la situation, des études ont été menées afin d’identifier l’origine de ces maladies, afin d’améliorer leur prise en charge.

Maladies mortelles

Les maladies qui touchent les bétails qui se trouvent dans certaines localités de la Grande Île n’ont rien d'anodin. L’une d’entre elles se manifeste par l’apparition de masse au niveau de la peau. L’animal refuse de s’alimenter et finit par y laisser la vie. Selon le diagnostic des vétérinaires, il s’agirait d’une maladie de la peau connue sous le nom de dermatose nodulaire ou dermatophylose.
En plus d’être mortelle, cette pathologie se trouve être contagieuse. Elle se transmet en effet par la piqûre de moustique et de tique. Selon le ministère de tutelle, 469 bovins ont été affectés par ce dermatose nodulaire dans la région de Diana. 17 d’entre eux n’ont pas été pris en charge à temps et n’ont pas survécu.
Une autre maladie frapperait également la région de Vatovavy. Les autorités suspectent la fièvre de la Vallée du Rift, mais rien n’est encore sûr. Il faudrait encore attendre les résultats d’analyses effectuées par les techniciens. Selon toujours le recueil d’information effectué par le ministère de tutelle, 20 bovins auraient succombé à cette maladie durant la période allant du 5 au 12 janvier. Mais depuis que le ministère a pris ses responsabilités, aucune perte n’a été enregistrée.

Prise en charge sérieuse

Bien que mortelles, ces maladies qui tuent les bovins sont curables. D’autant plus que les spécialistes du domaine disposent déjà des connaissances requises pour les éradiquer. Une prise en charge sérieuse doit toutefois être menée le plus rapidement possible pour éviter que le pronostic vital de la victime soit engagé. Face à ces fléaux, le ministère de tutelle se mobilise. Une sensibilisation est menée auprès des éleveurs sur l’importance d’aller consulter un vétérinaire lorsqu’ils constatent des cas suspects. Adopter les bons gestes permet de mieux lutter contre ces maladies bovines.

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