Inondations et sécheresses - Madagascar se dote d'un système d'alerte précoce
En septembre dernier, un atelier s'est tenu à l'hôtel Colbert, organisé par le gouvernement malgache en collaboration avec le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), l'UNESCO et le Corps du génie de l'armée des États-Unis (USACE).
Cet événement marquait le lancement officiel du "Moniteur des Inondations et de la Sécheresse à Madagascar (MDG-FDM), un système innovant conçu pour améliorer la gestion des catastrophes naturelles dans le pays. « Madagascar fait face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes, largement liées au changement climatique », a déclaré un représentant du BNGRC. Ce nouveau système, selon les organisateurs, permettra au gouvernement de surveiller en temps réel les phénomènes météorologiques, tels que les inondations et les sécheresses. Cette initiative représente un progrès en matière de prévention des catastrophes, en permettant aux autorités d'améliorer leur capacité d'anticipation et de réagir de manière plus rapide et efficace. Selon l'équipe de l'UNESCO, le MDG-FDM est conçu non seulement pour renforcer les capacités de prévision, mais aussi pour servir de précieux outil pour plusieurs secteurs clés du pays. « Le système pourra, par exemple, conseiller les agriculteurs sur les périodes propices aux semis, ce qui permettra d'optimiser la production agricole », a expliqué un responsable de l'UNESCO. Cette fonctionnalité s'étend également au secteur de l'eau, en contribuant à une meilleure gestion des ressources hydriques, notamment à travers les barrages hydrauliques.
Opportunités
Durant cet atelier, 55 participants issus de divers secteurs de Madagascar ont pu découvrir les opportunités offertes par cette technologie. « C'est un véritable progrès qui répond à des besoins criants dans notre pays, surtout dans le contexte de changements climatiques de plus en plus pressants », a affirmé un participant. Le système MDG-FDM sera mis à disposition du gouvernement malgache grâce au soutien de l'UNESCO et de ses partenaires internationaux, dont l'USACE. En plus d'améliorer la résilience face aux catastrophes naturelles, il représente un outil stratégique pour l'avenir des secteurs agricole et hydraulique à Madagascar. Selon les intervenants, cet atelier marque un changement vers une meilleure préparation et gestion des risques environnementaux dans le pays.
