Mme Zo expose l’Art au Quotidien à la galerie de la Fondation H
Rien ne se perd, tout se transforme. Mme Zo, un artiste-tisserande, crée la surprise à la galerie de la Fondation H au Galaxy Andraharo. Cette artiste engagée dans l’éco-récupération y expose ses œuvres créés avec des objets qui l’entourent, qu’ils soient chinés dans les brocantes, négociés dans les marchés ou récupérés dans les greniers. Zoarinivo Razakatrimo leur redonne vie en leur écrivant une nouvelle histoire en les mêlant à ses tissages.
Certaines œuvres de Mme Zo ont été s’exposé dans le cadre de l’exposition « Madagascar, Arts de la Grande Île » qui a eu lieu au Musée Quai Branly en 2018. En 2007 ses œuvres ont été exposées à la Triennale de la Tapisserie en Pologne ainsi qu’au National Muséum of African Art à Washington DC en 2004. En 2000 er 2002, Mme Zo a également présenté ses œuvres à la Biennale de Dak’Art.
Ses tissages font aujourd’hui partie des créations contemporaines malgaches les plus marquantes de ces dernières années.
Exposée au musée du Quai Branly durant 6 mois, Mme Zo a acquis une forte notoriété. Lors de leur voyage d’étude à Madagascar, mi-mai 2019, une quinzaine de membres de la Société des amis du musée dirigé par le Commissaire de l’Exposition Aurélien GABORIT, ont eu la chance de découvrir la nouvelle exposition de Mme Zo dans la galerie de la Fondation H le samedi 18 mai 2019.
L’exposition l’Art au Quotidien regroupe 10 œuvres grand format qui sont des « mariages improbables de matières », selon les propres termes de l’artiste Mme. Zo. Faire se rencontrer des bandes magnétiques et des scies à métaux, allier matières textiles (tissus et fil) à des matières minérales (mica)… « Nous avons tous l’habitude de travailler dans nos bulles, nos métiers sont sectorisés, les rencontres se font rares. Je veux montrer à travers les panneaux que nos outils, nos produits et nos matières premières peuvent aller ensemble : d’où la naissance de l’œuvre Mon métier, première pièce de la collection réunissant œuvre les bandes magnétiques du monde audiovisuel rencontre les scies à métaux des ouvriers. ».
