Collection d’objets - L’exposition de Rija Rakotomalala se prolonge
Deux jours de plus pour profiter du petit trésor personnel du collectionneur Rija Rakotomlala, exposé au Tahala Rarihasina à Analakely. Clôture aujourd’hui.
Instructive. Petits et grands viennent pour enrichir leurs connaissances dans les archives personnelles de Rija Rakotomalala qui, partage sa vieille passion de collectionneur, au Tahala Rarihasina à Analakely depuis le 18 mars. Prévue se terminer le 28 mars, cette exposition s’est prolongée de deux jours, à la demande des visiteurs.
La salle d’exposition reçoit quotidiennement un bon nombre de visiteurs depuis son ouverture. Une collection riche de trente-trois ans d’histoire les surprend par sa richesse et sa variété. Chacun assouvit sa curiosité pour faire un petit voyage dans le passé. Les billets de banque, les timbres, et les cartes de téléphone des dernières décennies apprennent leur existence aux nouvelles générations et réveillent les souvenirs des plus âgés. Dans une vitrine, les voitures miniatures captent l’attention des passionnés. Tous les objets exposés attirent l’attention des gens présents. Une équipe composée des proches du collectionneur s’éparpille dans la salle pour répondre aux éventuelles questions des plus curieux.
Dans l’arrière-salle réservée aux vieux livres, journaux et magazines, la petite estrade est occupée par des lecteurs. Vendredi après-midi, un groupe de quatre personnes feuillette ensemble une reliure de vieux journaux.
« J’emmène mes enfants, mes neveux et nièces ici pour se cultiver. Et je sens qu’ils ne s’ennuient pas. Il y a des choses sur le passé qui sont intéressantes à apprendre. Tout à l’heure, une guide a fait un petit exposé sur les timbres. Ça nous a fait un petit cours d’histoire et on continue avec les vieux journaux. Je pense qu’une exposition de ce genre doit se tenir une fois par mois », raconte Maria Razafindrafara. « En lisant ces vieux journaux, je constate que l’histoire se renouvelle, seuls les acteurs changent au niveau des grèves interminables de l’université à Ankatso », évoque Marie Irma, une jeune étudiante.
« Je viens d’apprendre quelques choses sur l’histoire des anciens présidents Philbert Tsiranana et Marc Ravalomanana », avoue Princia Razafimamonjy, une fillette de onze ans, la plus petite du groupe.
