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Nationale

Santé publique - Les cas de varicelle en hausse

29/08/2019 04:23 © Moov

La maladie aux éruptions cutanées gagne du terrain. L’épidémie de varicelle n’est pas encore déclarée.

 


Une nouvelle épidémie  à craindre. Il s’agit de la varicelle. Le nombre des cas enregistrés est en hausse dans plusieurs localités, selon les informations recueillies auprès de la direction de la Veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et riposte (DVSSER). Les districts d’Antananarivo Avaradrano, de Taolagnaro, entre autres, ont déclaré cette hausse des cas. « Cela fait deux semaines que la recrudescence de cette maladie est constatée. Nous n’avons pas encore de chiffre exacts. Nous sommes sur le point de recueillir les données au niveau des formations sanitaires », informe le docteur Marcel Rabetokotany, médecin inspecteur à Avaradrano, avant-hier. Il tient à préciser que ce n’est pas l’épidémie de rougeole qui est sur le point de revenir.
Les vaccins contre la  varicelle ne sont pas systématiques à Madagascar. Ils ne figurent pas dans la liste des vaccins de routine. Pour que les enfants en bénéficient, les parents doivent l’acheter.
C’est ainsi que plusieurs enfants de bas âges, dont des bébés de 5 mois, de 10 mois, des enfants de 4 ans, sont vus avec des éruptions cutanées prurigineuses  sur leur visage, sur leur  bras et parfois, sur tout leur corps qui provoquent des démangeaisons, souvent insupportable.
Le docteur Solofoniaina Armand Rafalimanantsoa rassure, toutefois, que le seuil épidémique n’est pas encore franchi. Cela ne tarderait pas à arriver, la varicelle est extrêmement contagieuse. Et les voies de transmissions sont multiples : par des gouttelettes en suspension dans l’air, par contact physique, comme une poignée de main, par la salive, par contact avec une surface contaminée ou encore par transmission mère-enfant.
Comme il s’agit d’une maladie virale, il n’y a pas de traitement spécifique. Mais les médecins exhortent les parents à ne pas négliger la maladie, bien qu’il s’agisse d’une maladie bénigne qui peut se soigner au bout d’une dizaine de jours. « Des complications peuvent survenir, lorsque le traitement est négligé. D’autres maladies, comme la forte fièvre, peuvent survenir. Et une forte fièvre peut entraîner des convulsions. Les éruptions cutanées peuvent, également, être une  porte d’entrée aux bactéries, engendrant une surinfection », explique le docteur Solofoniaina Armand Rafalimanantsoa. Pour les soignants, les consultations médicales sont cruciales.

 

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