Partenariat : L’ARAI et le SAMIFIN unissent leurs forces dans la lutte contre les avoirs illicites
Le 23 décembre 2024, une étape significative a été franchie dans la lutte contre les avoirs illicites à Madagascar avec la signature d’une convention de partenariat entre l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites (ARAI) et le SAMIFIN. Cette collaboration vise à renforcer les efforts du pays dans le domaine de la lutte contre la corruption et la récupération des fonds mal acquis.
Un partenariat renforcé
La lutte contre la corruption reste toujours une lutte de longue haleine, expliquant ce ârtenariat entre ces deux grandes entités. Avant la création de l'ARAI en 2022, le SAMIFIN représentait Madagascar auprès de l’Asset Recovery Inter-Agency Network for Southern Africa (ARINSA), un réseau régional d'agences spécialisées dans le recouvrement des avoirs illicites en Afrique australe. Depuis la mise en place de l'ARAI, l'agence malgache a continué de travailler en collaboration avec le SAMIFIN et d’autres entités pour lutter contre la corruption à travers le recouvrement de biens issus d’activités criminelles. La signature de la convention entre ces deux institutions représente donc une consolidation de leurs efforts communs, dans le but de renforcer l'efficacité de la gestion des avoirs illicites récupérés et d’améliorer la coopération entre les acteurs du système anti-corruption à Madagascar.
Une reconnaissance internationale pour l’ARAI
L’effort déployé par l’ARAI au cours de ses deux premières années d’existence a été récemment salué par l’ARINSA lors de son assemblée générale annuelle. Madagascar a reçu une récompense pour ses avancées dans le domaine du recouvrement des avoirs illicites. Cette reconnaissance internationale vient récompenser les progrès réalisés dans la gestion de ces fonds et dans l’application de la politique de lutte contre la corruption. La collaboration renforcée entre l'ARAI et le SAMIFIN constitue un pas important dans la continuité de cette dynamique. Ce qui devrait permettre à Madagascar de renforcer ses capacités à récupérer les avoirs mal acquis et à lutter plus efficacement contre la corruption à l’échelle nationale et régionale.