Riz Sebota - Succès et perspectives pour les agriculteurs de Menabe
La grande foire aux produits rizicoles Sebota a démarré la semaine dernière dans la commune rurale d’Ambatolahy, dans la région Menabe.
Le projet AD2M II, financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), accompagne l’événement jusqu’au 23 décembre et souligne cette variété de riz adaptée aux conditions locales.
Trois récoltes par an
En effet, le riz Sebota produit jusqu’à 6 tonnes par hectare et permet de réaliser trois récoltes par an, avec une première récolte environ trois mois après le repiquage. Ces performances offrent aux agriculteurs l’opportunité d’accroître leurs revenus et de renforcer la sécurité alimentaire dans la commune.
Durant la foire, les producteurs présentent et vendent leurs récoltes, échangent sur les bonnes pratiques agricoles et découvrent les innovations techniques apportées par le projet. L’événement stimule l’économie locale et valorise la filière rizicole.
Partenariats internationaux
A noter que, la collaboration entre les agriculteurs et AD2M pour la culture du Sebota a commencé en 2008. Depuis, la production augmente régulièrement, confirmant le potentiel de cette variété pour améliorer les conditions de vie des ménages ruraux. Comme le souligne un responsable du projet : « Des producteurs prospères pour une nation bien nourrie ».
Lancé en 2006‑2007, le programme AD2M soutient les populations rurales des régions de Menabe et Melaky, en facilitant l’accès à la terre, à l’eau et aux techniques agricoles performantes. Le projet cible 19 communautés rurales, construit des infrastructures d’irrigation, met en place des champs écoles paysans et propose un accompagnement technique pour optimiser la production et diversifier les cultures. Selon un responsable au sein du MINAE, grâce à cette initiative, le riz Sebota contribue au développement durable, valorise le savoir-faire local, assure des récoltes régulières et améliore les revenus des familles rurales. « La foire illustre également l’impact positif des partenariats entre producteurs, institutions et partenaires internationaux pour renforcer l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire » a-t-il ajouté.


