Autonomie rizicole - PAPRIZ3 : 84 000 hectares de rizières donnent 5 tonnes de riz par hectare
Le projet PAPRIZ3 a officiellement clos sa phase pilote le 19 novembre 2025 à Antananarivo. Le MINAE a annoncé que les résultats sont très satisfaisants.
Un partenariat efficace
Le projet, mené en partenariat avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), a amélioré la production de riz à Madagascar et renforcé la sécurité alimentaire. Les agriculteurs ayant suivi les techniques du projet ont récolté 5 tonnes de riz par hectare. Le Paquet Technique PAPRIZ a été adopté au niveau national comme méthode de référence pour la production rizicole. L’initiative a touché 23 régions, dont 12 nouvelles, et mobilisé 400 formateurs des Directions Régionales de l’Agriculture et de l’Élevage (DRAE) ainsi que 4 000 formateurs paysans.
Au total, 2 400 plaines irriguées, couvrant plus de 200 000 hectares, ont appliqué les techniques PAPRIZ3. Parmi elles, 84 000 hectares ont suivi la méthode de façon complète, a précisé la source.
Modernisation après la récolte
La formation a constitué un axe central du projet. 60 étudiants de Master II ont reçu un encadrement spécialisé, a-t-on expliqué. La production de semences de base a progressé grâce à FOFIFA et l’accès aux semences certifiées s’est facilité via SOC. Ces mesures garantissent qualité et fiabilité pour les producteurs. Par ailleurs, la méthode a renforcé la chaîne de valeur rizicole, a précisé un formateur. Ce dernier a modernisé les chartes locales, consolidé les partenariats avec six fédérations, 80 associations d’usagers de l’eau et 17 coopératives. La gestion financière et l’entretien des infrastructures hydrauliques ont aussi été améliorés. Après la récolte, l’introduction de batteuses motorisées, la modernisation des systèmes de stockage et l’application des méthodes 5S/Kaizen, notamment à Mahitsy, ont optimisé la production et la collecte.
Le MINAE considère ce programme comme un modèle national pour la promotion de la riziculture, a annoncé un responsable au sein du département. Selon lui, la diffusion des techniques se poursuivra dans tout le pays pour soutenir l’autonomie rizicole et la sécurité alimentaire.



