Riz hybride et aquaculture - Deux priorités appuyées par la FAO

Nouvelle ère pour la riziculture

Vendredi dernier, son Directeur Général, le Dr Qu Dongyu, a visité le Centre Pilote de Riz Hybride à Andranovaky Mahitsy. Ce dernier était accompagné de la Secrétaire d’État chargée de l’autonomie alimentaire, Tahian’Ny Avo Razanamahefa. « Cette visite avait pour but de montrer l’engagement de la FAO à aider Madagascar à améliorer sa production de riz grâce à la technique du riz hybride », a annoncé la Secrétaire. Ce type de culture pousse plus rapidement et offre de meilleurs rendements. Il pourrait jouer un rôle déterminant dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays.
Le DG a échangé avec les membres de la coopérative Sompitra, qui exploitent déjà 44 hectares de riz hybride. Il a également souligné l’importance de former les agriculteurs, de motiver les jeunes et de collaborer avec les acteurs privés. Razanamahefa a, pour sa part, exposé la stratégie nationale visant à élargir l’adoption de cette variété améliorée sur l’ensemble du territoire.

Des projets concrets

Le Dr Qu Dongyu, spécialiste du sujet et ancien élève du Professeur Yuan Longping, connu comme le « père du riz hybride » a réaffirmé que la FAO restera un allié solide dans ce secteur. Dans la même journée, le haut responsable a poursuivi sa mission au centre Royal Tilapia à Ambatolampy Tsimahafotsy, dans la région Analamanga. Il y a été reçu par le ministre de la Pêche et de l’Économie Bleue, MAHATANTE Paubert. Ils ont discuté ensemble des défis et perspectives liés à la pisciculture à Madagascar. Sur place, le DG a donné des conseils techniques pour améliorer la productivité et encourager la consommation de poisson, un aliment essentiel dans la lutte contre la malnutrition. Depuis 2021, la FAO a déjà lancé sept projets dans le domaine halieutique, avec un investissement global de 2,225 millions de dollars. Cela montre une volonté de contribuer, sur le long terme, à la sécurité alimentaire du pays.