Projet de résilience côtière : 92 040 bénéficiaires et des écosystèmes à restaurer
Le ministère de l’Environnement a lancé officiellement le projet « Mise à l’échelle de l’adaptation basée sur les écosystèmes pour les zones côtières de Madagascar PAZC-2 à Antananarivo. Ce programme vise à renforcer la résilience des zones côtières de Madagascar, en restaurant les écosystèmes et en soutenant les communautés vulnérables.
Renforcer la résilience des côtes dans 4 régions
« Le changement climatique n’attend pas, mais nous avons encore le pouvoir d’agir », a déclaré le ministre de l’Environnement et du Développement, dans son discours.
Madagascar, particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, dépend fortement de ses écosystèmes côtiers, sources de protection naturelle et de moyens de subsistance pour plus de 75 % des habitants du littoral. Le projet, d’une durée de 4 ans, ambitionne de restaurer les mangroves, les bassins versants et les aires marines dans les régions de Boeny, Menabe, Diana et Atsimo Atsinanana.
L’objectif est également de promouvoir une gouvernance locale efficace, de développer des activités économiques durables comme l’écotourisme et de soutenir particulièrement les femmes et les jeunes dans ces dynamiques.
Des résultats attendus pour un avenir durable
Des résultats concrets attendus. Le PAZC-2 prévoit d’impacter directement 92 040 personnes, dont 50 % de femmes. Il vise à restaurer 3 000 hectares de mangroves, 2 000 hectares de bassins versants et à réactiver 8 Aires marines protégées. Le projet soutiendra également 4 incubateurs régionaux, 20 entreprises sociales et accompagnera 1 200 producteurs.
Mis en œuvre par le Bureau national des changements climatiques et de la REDD+, sous la supervision du PNUE, et financé par le Fonds pour les pays les moins avancés, ce projet offre une réponse concrète aux défis climatiques.
Ce projet offre une grande opportunité pour la résilience climatique car restaurer une mangrove c’est protéger les villages, soutenir la pêche durable, stocker du carbone et préserver des espèces endémiques de Madagascar. « Chaque action compte, chaque minute est précieuse », a souligné le ministre.