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Nationale

Souveraineté alimentaire : Une convergence des positions au sommet de la COI à Antananarivo

24/04/2025 15:00 © Moov

Une urgence. Lors de l’ouverture du sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), ce jeudi à Antananarivo, les présidents et chefs de gouvernement des pays membres ont unanimement mis en avant l’urgence de renforcer la sécurité alimentaire dans la région.

La prise de parole de chaque représentant de chaque île a souligné une même conviction : parvenir à la souveraineté alimentaire dans l’espace indianocéanique est possible, à condition de s’entraider et de travailler ensemble.

Appel au renforcement de la solidarité

Le Vème Sommet COI est placé sous le thème : « Sécurité et souveraineté alimentaires pour le développement du marché de l’océan Indien ». Une ambition forte, mais qui exige une solidarité accrue entre les cinq États membres – Madagascar, les Comores, les Seychelles, Maurice et La Réunion. Ensemble, ils doivent faire face à des défis communs : cyclones dévastateurs, dérèglements climatiques et catastrophes naturelles à répétition. Autant de menaces qui fragilisent la sécurité alimentaire et appellent à une réponse collective. Le partage de compétences et de savoir-faire apparaît ainsi comme un levier essentiel pour surmonter ces crises et progresser ensemble.
Lors de son allocution, le président malgache, Andry Rajoelina, a mis en avant la nécessité d’une coopération renforcée pour bâtir un avenir commun et prospère. Il a rappelé que les destins des nations de l’océan Indien sont profondément interconnectés, déclarant : « C’est ensemble que nous bâtissons notre avenir et celui de nos nations. »

Focus sur l’agriculture et la transformation agricole

La sécurité alimentaire passe d’abord par une agriculture forte. Les pays membres de la COI sont appelés à renforcer leurs partenariats dans ce secteur stratégique. Ensemble, ils couvrent 18 % de la superficie du continent africain, ce qui représente une base agricole significative. Chacun d’eux dispose de ressources abondantes – légumes, riz, fruits, légumineuses – qu’il conviendrait de valoriser davantage à travers la transformation locale, afin de réduire la dépendance aux importations.
Aujourd’hui encore, plus de 60 % des produits de première nécessité sont importés, un frein majeur au développement durable et à la résilience des populations. Pour Azali Assoumani, président des Comores et président en exercice de la COI, ces initiatives doivent permettre de construire une « Indianocéanie résiliente, dynamique et prospère ».

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