Malnutrition à Madagascar - L’urgence d’une action coordonnée

Engagement international

Son objectif était d’évaluer la situation et de renforcer la coopération internationale. Afshan Khan, sous-secrétaire général des Nations unies, a dirigé cette mission. Elle était accompagnée de Brieuc Pont, envoyé spécial pour la nutrition du ministre français des Affaires étrangères. Ensemble, ils ont rencontré plusieurs acteurs de la lutte contre la malnutrition. La délégation a échangé avec l’Office National de Nutrition (ONN). Ensuite, elle a rencontré des experts du CIRAD et de l’IRD. Ces organisations travaillent sur la diversification alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques.

Facteurs aggravants

Puis, la mission s’est rendue dans la région d’Anosy. Là-bas, 5 % des enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère. La sécheresse et le climat instable aggravent la situation. Les représentants ont visité plusieurs centres des Nations Unies à Amboasary, Erombaza, Ifotaka et Anjamahavelo. Ils ont constaté l’ampleur des besoins en aide alimentaire. Face à cette crise, la France renforce son soutien. Elle alloue 3,5 millions d’euros pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Cette aide sera utilisée par le PAM et des ONG locales. L’accent est mis sur les 1 000 premiers jours de vie, période clé pour le développement de l’enfant. Enfin, la délégation a échangé avec les autorités malgaches. Le Premier ministre Christian Ntsay a présenté les efforts du gouvernement. Le Président Andry Rajoelina a réaffirmé son engagement pour la souveraineté alimentaire. Il a insisté sur l’importance d’une stratégie intégrée. Cette mission marque une étape clé. Elle prépare les discussions de la conférence N4G. Elle renforce aussi les engagements internationaux pour améliorer la nutrition à Madagascar.