Catastrophe naturelle - Madagascar se prépare aux cyclones avec une simulation de grande envergure

Objectif

Cette manœuvre, organisée par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) en partenariat avec l’Université des Nations Unies, a rassemblé 250 participants. L’objectif est de tester l’efficacité des dispositifs d’alerte et de gestion des catastrophes à l’échelle nationale et régionale. Selon le BNGRC, cet exercice a permis de « renforcer la capacité de réponse des autorités face à des situations d’urgence complexes. » La simulation a notamment testé trois aspects clés : l'efficacité des systèmes d’alerte précoce, les plans de contingence "cyclones-inondations", ainsi que la mise en œuvre du Fonds National de Contingence. Ce dernier, selon le ministère de l’Intérieur, « représente une réserve financière mobilisable en cas de catastrophe majeure. »

Coopération internationale

La participation de divers acteurs, tels que la Commission de l’océan Indien (COI) et l’Union Européenne, a témoigné de l’importance de la coopération internationale dans la gestion des risques climatiques. « L’Union Européenne reste engagée aux côtés de Madagascar pour renforcer la résilience face aux catastrophes naturelles », a souligné un représentant de l’institution. En parallèle, l’ambassade de France, via son Service de Sécurité Intérieure, a également contribué à l’exercice. Selon le conseiller « protection civile » de l'ambassade, « cette initiative montre l'importance de l'entraide entre les pays et le partage des compétences pour mieux se préparer aux risques climatiques. » Cet exercice, qui s’est tenu dans un contexte de vulnérabilité accrue aux cyclones à Madagascar, a mis en avant le rôle du BNGRC dans la coordination des interventions en cas de catastrophe. Pour la population, cela renforce l’espoir d’une meilleure gestion des urgences climatiques à venir.