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Copyright Image : © Brookesia Nofy
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Biodiversité - Un nouveau caméléon miniature découvert à Madagascar

18/09/2024 16:18 © Moov

Un nouveau caméléon, l'un des plus petits au monde, a été officiellement découvert à Madagascar. Ce minuscule reptile, baptisé "Brookesia nofy", a été trouvé par des touristes à Ankanin’ny Nofy, sur la côte orientale de Madagascar, avant d’être étudié et nommé par une équipe de biologistes spécialisés.

Richesse unique

Cette découverte, tout aussi surprenante qu'importante pour la biodiversité, témoigne une fois de plus de la richesse faunique unique de l’île. La chaîne de découvertes a commencé sur les réseaux sociaux, où des photos de ce minuscule caméléon ont été partagées par des touristes ayant visité la région. L'hebdomadaire scientifique britannique "New Scientist" rapporte que c'est grâce à ces publications que le professeur Miguel Vences et ses collègues de l’Université Technique de Brunswick, en Allemagne, ont été alertés de l'existence de cette espèce jusqu'ici inconnue. Intrigués par ces images, ils se sont rendus sur place pour étudier l'animal de plus près. Leur étude, publiée dans la revue scientifique Zootaxa, officialise ainsi l'existence de Brookesia nofy.

Écosystème fragile

Selon "New Scientist", le genre Brookesia, également connu sous le nom de caméléons feuilles, se distingue par ses spécimens de très petite taille, qui se fondent dans leur environnement grâce à leur couleur rappelant celle des feuilles mortes. En 2021, une autre espèce du genre, Brookesia nana ou "nano-caméléon", avait été identifiée comme étant le plus petit reptile au monde, avec une taille de seulement 22 millimètres. En comparaison, Brookesia nofy mesure environ 33 millimètres de long. Outre sa taille, Brookesia nofy attire l’attention des biologistes pour une autre raison : il est le seul caméléon de ce genre à avoir été retrouvé dans une forêt tropicale côtière, un écosystème particulièrement fragile à Madagascar. En effet, il ne reste plus que 10 % des forêts tropicales côtières de l’île, ce qui menace grandement la survie des espèces qui y vivent. Selon les propos recueillis par New Scientist, “il est possible que "B. nofy" ne doive sa survie qu'à la protection de la parcelle forestière appartenant à un hôtel local, où les propriétaires veillent à la préservation des arbres depuis vingt ans”.

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