Edgard Razafindravahy : 10ème Secrétaire général de la COI

Vingt ans après Monique Esoavelomandroso

Le Conseil des ministres de la Commission de l’Océan Indien s'est réuni en ligne, hier, pour une session extraordinaire dédiée à la nomination du 10ème Secrétaire général de l’organisation. La candidature d’Edgard Razafindravahy, proposée par Madagascar, a été présentée par Madame Rasata Rafaravavitafika, Ministre des Affaires étrangères. L’ensemble du Conseil a accueilli favorablement cette proposition. Les membres du Conseil des ministres ont unanimement reconnu les compétences et les atouts d'Edgard Razafindravahy pour ce poste clé. Sa nomination, qui prend effet dès aujourd'hui 16 juillet 2024, a été approuvée par consensus. Actuellement à la tête du Ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy succédera au Professeur Vêlayoudom Marimoutou, dont le mandat se termine ce jour. Cette nomination constitue un événement marquant pour Madagascar, vingt ans après celle de Monique Esoavelomandroso au poste de Secrétaire général.

Renforcement des relations indianocéaniques

Dans son discours, Edgard Razafindravahy a exprimé sa volonté de poursuivre les initiatives de son prédécesseur et de travailler au bénéfice des États membres de la COI. Il a réaffirmé son engagement à renforcer la coopération régionale et à entretenir des relations solides avec les partenaires financiers de l’organisation. Pour rappel, le Secrétariat général, organe exécutif de la COI, est chargé de préparer, suivre et gérer les programmes et projets issus des décisions des instances. Le Secrétaire général, nommé pour un mandat de quatre ans non renouvelable, joue un rôle essentiel dans la continuité institutionnelle et la mise en œuvre des missions de la COI. Fondée en 1984, la COI rassemble quatre États ACP : les Comores, Madagascar, Maurice, et les Seychelles, ainsi que la région ultrapériphérique européenne de La Réunion. L’organisation vise à renforcer les relations au sein de l’espace indianocéanique et à faciliter l'intégration avec d'autres organisations régionales, continentales et multilatérales.