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Madagascar : Deux décennies d’engagement contre la criminalité transnationale organisée (CTO)

10/11/2025 14:01 © Moov

Vingt ans après la ratification de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, Madagascar réaffirme son engagement dans cette lutte. Il s’agit d’un combat contre la traite des personnes et les réseaux criminels internationaux.

Deux décennies d’efforts

En préparation d’une évaluation par ses pairs prévue cette année, le pays entend démontrer les efforts réalisés pour appliquer les engagements pris à l’échelle mondiale. Adoptée à New York en novembre 2000, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, complétée par le Protocole de Palerme, constitue le principal instrument international pour prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, notamment des femmes et des enfants. Madagascar a officiellement déposé ses instruments de ratification en septembre 2005. Cela confirme ainsi sa détermination à lutter contre ces crimes complexes qui dépassent les frontières nationales.
Depuis, plusieurs dispositifs ont été mis en place ; notamment législatifs et institutionnels. Y compris la loi n°2014-005 sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, la création du Comité national de lutte contre la traite des personnes, et le renforcement de la SAMIFIN, chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le pays collabore également avec l’ONUDC et l’Union africaine pour renforcer les capacités de ses magistrats, policiers et douaniers dans la détection et la poursuite des réseaux transnationaux.

Des défis persistants à relever

Malgré ces progrès, Madagascar demeure vulnérable à plusieurs formes de criminalité comme le trafic d’espèces protégées, exploitation illégale des ressources naturelles, traite des personnes et blanchiment de capitaux. Les défis résident dans le manque de moyens, la coordination interinstitutionnelle et la surveillance des zones côtières.
En 2025, l’évaluation par les pairs sera une étape clé pour mesurer les avancées du pays. Madagascar veut prouver que sa lutte contre la criminalité transnationale n’est pas qu’un engagement sur le papier, mais une action continue pour protéger sa population et renforcer l’État de droit.

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