Économie Bleue - La 3ᵉ édition de « Parlons Développement » fait le point à Toliara
La troisième édition de « Parlons Développement » s’est déroulée vendredi dernier à Toliara. Cette rencontre portait sur l’Économie Bleue.
Contribution des participants
L’évènement a été organisé par l’Université de Toliara, l’Association des Enseignants et Formateurs, ainsi que le Comité des Avocats et Étudiants. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque mondiale ont apporté leur soutien. L’objectif principal était d’encourager la participation des citoyens aux débats sociaux et de promouvoir une réflexion politique ancrée dans les réalités locales selon Roberto Francis VERIZA, président de l’Université. Les échanges ont abordé plusieurs thèmes essentiels. Parmi eux, la pêche durable, l’aquaculture, le tourisme côtier, l’élevage de poissons et la protection maritime. Ces secteurs jouent un rôle clé dans le développement économique et écologique de la région Atsimo Andrefana. Des experts, des représentants institutionnels et des acteurs locaux ont partagé leurs expériences et proposé des solutions innovantes. Ainsi, la valorisation des ressources naturelles tout en assurant leur préservation est au cœur des préoccupations.
Engagement des autorités régionales
Plusieurs recommandations importantes ont été formulées. D’abord, le renforcement de la protection des espaces marins sensibles. Ensuite, l’implication active des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. Enfin, l’adaptation des programmes universitaires aux besoins du marché de l’emploi. Ces mesures traduisent une volonté commune d’allier développement économique et durabilité environnementale. Le président a souligné le rôle fondamental de l’enseignement supérieur pour promouvoir une économie respectueuse des richesses naturelles. Par ailleurs, le gouverneur de la région Sud-Ouest, TOVONDRAINY Ranoelson Edally, a insisté sur le rôle majeur de l’Économie Bleue dans le développement local. La protection des écosystèmes marins doit rester une priorité. Selon lui, cette troisième édition s’inscrit dans une dynamique durable d’échanges et de concertation. Elle correspond parfaitement aux priorités nationales ainsi qu’aux Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. « En réunissant différents acteurs autour d’une même table, cet événement ouvre la voie à une gestion responsable des ressources marines et côtières » a-t-il ajouté.
