Rumeurs démenties - Le ministère rassure les acteurs du tourisme à Tuléar
Ces derniers temps, des rumeurs ont circulé concernant un conflit entre l’Office Régional du Tourisme de Tuléar (ORTU) et le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat. Certains affirment que le ministère s’immisce dans les affaires internes de l’ORTU.
Une organisation reconnue par l’État
Pour mettre fin à ces spéculations, la ministre a donné des explications afin d’apaiser les esprits et rassurer tous les acteurs du secteur, surtout à Tuléar. Selon un communiqué officiel, l’ORTU n’est pas une simple association ordinaire. Il s’agit d’une organisation reconnue par l’État, en tant que branche de l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM). Sa mission principale est de promouvoir le tourisme dans la région, tâche confiée par le Ministère. Pour cela, l’ORTU bénéficie d’une part des taxes appelées « vignettes touristiques », prélevées auprès des hôtels.
Enquête confiée à des experts indépendants
Parce que l’ORTU reçoit des fonds publics, elle est placée sous la surveillance rigoureuse de l’État, conformément à la loi sur les associations reconnues d’utilité publique. Le ministère a reçu des rapports faisant état de conflits internes au sein de l’ORTU, impliquant notamment le Directeur Régional du Tourisme de Tuléar. Afin d’éviter que ces différends perturbent les actions de promotion touristique, le Ministère est intervenu pour apaiser la situation. Il a suspendu temporairement la dissolution du conseil d’administration, une décision prise par certains membres. Cette suspension attend les résultats d’une enquête confiée à des experts indépendants, chargés de vérifier la légalité des procédures suivies et la bonne gestion des fonds publics. Une fois l’enquête achevée, une assemblée générale réunira tous les membres de l’Office pour décider du futur conseil d’administration, en fonction des faits établis. La ministre rappelle que le ministère ne cherche pas à contrôler ni diriger l’ORTU, mais seulement à garantir le respect des règles. Elle souligne aussi que pour développer le secteur, il est essentiel que l’État, les entreprises privées et les touristes collaborent dans le respect mutuel.