Autonomie alimentaire - Le riz « safiotra » présenté à l’Université d’Antananarivo
Les 7 et 8 août 2025, l’Université d’Antananarivo a accueilli la 7ᵉ édition du « Salon de la Recherche au service de l’économie et de l’emploi » (SREE).
Un pas vers l’autonomie alimentaire
Cet événement rassemble chercheurs, étudiants, responsables et visiteurs autour d’innovations capables de soutenir le développement de Madagascar. Cette année, le riz « safiotra » a particulièrement retenu l’attention. Ce riz, développé grâce à la recherche scientifique, notamment en collaboration avec un centre en Chine à Hunan, peut produire jusqu’à 12 tonnes par hectare. Un rendement très intéressant pour les agriculteurs malgaches. Le Secrétariat d’État chargé de l’Autonomie alimentaire (SESA) et ses partenaires ont présenté cette variété lors du salon. Selon Henintsoa Rasoarimbola, directrice générale de l’Autonomie alimentaire, ce riz joue un rôle essentiel dans le développement des zones rurales. Il offre aux agriculteurs une meilleure source de revenus. « Ce projet est aussi un pas important vers l’autonomie alimentaire, un objectif fixé par le Président Andry Rajoelina », a-t-elle expliqué.
Participation des autorités
Pour valoriser concrètement cette recherche, un repas à base de riz « safiotra » a été organisé dans la salle d’exposition du SESA. La dégustation a été dirigée par la directrice générale elle-même. Parmi les participants figuraient le président de l’Université d’Antananarivo, Rivoarison Randrianasolo, des responsables gouvernementaux, des étudiants et des visiteurs du salon. Pour lui, cette initiative prouve que la science peut apporter des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des agriculteurs. « Le riz « safiotra » est un exemple de technologie qui favorise à la fois l’économie et l’emploi » a-t-il annoncé. Parmi les participants, Sarah, une étudiante en agro, a aussi partagé son ressenti. « J’ai trouvé ça super intéressant de voir comment une recherche peut vraiment aider les agriculteurs. Le riz « safiotra » a l’air d’être une vraie solution pour améliorer leur vie et celle du pays. Ça donne envie de croire en l’avenir de notre agriculture »a-t-elle ajouté
