MINAE-OIAC : Le développement de l'industrie du café au centre des discussions
Le ministre de l'Agriculture et de l'Élevage Hajarison François Sergio, a accueilli une délégation de l'Organisation Inter-Africaine du Café (OIAC), représentée par son Directeur de la Recherche et Développement, Célestin Gatarayiha, pour discuter de l'avenir du café à Madagascar.
Rencontre
Cette rencontre s'inscrit dans une série d'initiatives visant à revitaliser un secteur qui, bien que central à l'économie rurale, montre des signes de déclin. Selon Célestin Gatarayiha, « la collaboration entre l'OIAC et les autorités malgaches est essentielle pour redynamiser la production de café et améliorer la qualité des produits sur le marché international ». Il a souligné l'importance de cette industrie pour le continent africain, précisant que « Madagascar, en tant que membre de l'OIAC, doit jouer un rôle plus actif dans cette dynamique ». La visite a permis de mettre en lumière les travaux de recherche menés par l'OIAC et le Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural (FOFIFA). Ces recherches visent à mieux comprendre les défis actuels de la production de ce produit dans la Grande Île. « Le rendement du café a chuté ces dernières années », a expliqué un expert du FOFIFA. Il attribue cette baisse à plusieurs facteurs, notamment le vieillissement des plantations et les conditions climatiques changeantes.
Objectif
Face à cette situation, le ministre a annoncé que l'un de ses objectifs principaux serait d'améliorer la productivité. « Il est impératif d'augmenter la production de café, non seulement pour nourrir nos agriculteurs, mais aussi pour mieux nous positionner sur le marché international », a-t-il déclaré. En effet, contrairement à d'autres pays producteurs de café qui exportent en grande quantité, la majorité du café produit à Madagascar est destinée à la consommation intérieure. « Nous devons changer cette dynamique et produire davantage pour l'exportation », a ajouté le ministre, tout en insistant sur l'importance de maintenir la qualité. Célestin Gatarayiha a également mis en avant le potentiel de Madagascar dans ce secteur. « Avec une meilleure gestion des plantations et une augmentation des investissements dans la recherche et le développement, Madagascar pourrait retrouver sa place parmi les grands producteurs de café », a-t-il souligné.
