Vitaplast : Grève au tribunal pour injustices salariales

Réduction salariale

Selon une source officieuse, depuis 2021, la société a décidé de réduire les salaires des employés en fonction des heures de coupure d’électricité imposées par JIRAMA. Ces interruptions, souvent prolongées sur une journée entière, affectent directement les huit heures de travail quotidiennes, entraînant des journées sans salaire pour les employés présents dans les locaux. Près de 1.200 travailleurs, majoritairement des pères de famille, subissent cette mesure qu'ils considèrent comme inéquitable. Pour certains, les coupures dépassent les heures de travail mensuel, conduisant à des soldes débiteurs sur leurs bulletins de paie. Les représentants du personnel ont tenté plusieurs fois de discuter avec la direction, sans succès. L'inspection du travail a proposé une solution de compromis, attribuant la moitié de la perte de salaire à la société et l'autre moitié aux employés, mais cette proposition a été rejetée par l'employeur.

Conflit

Face à l'inaction persistante de la direction, les salariés ont annoncé une grève le 26 août dernier. La réponse de l'employeur, suggérant aux grévistes de démissionner, n'a fait qu'attiser le mécontentement. La situation a conduit les employés, soutenus par des associations syndicales, à porter leur plainte devant le Tribunal Administratif d'Anosy ce jour. Les travailleurs espèrent que cette instance judiciaire tranchera en leur faveur et mettra fin à ce conflit qui perdure depuis plusieurs années. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les employés et la direction de Vitaplast, tandis que la quête de justice se poursuit dans les couloirs du tribunal. Les prochaines semaines pourraient être décisives pour l'avenir de cette bataille syndicale.