Huiles Essentielles - Une Réforme réglementaire pour déverrouiller le potentiel de Madagascar
Madagascar, terre de biodiversité exceptionnelle, produit plus de 30 types d'huiles essentielles, recherchées par des marques de luxe comme Gucci et Chanel. Ces huiles, essentielles non seulement pour le secteur du luxe, mais aussi pour les produits pharmaceutiques et alimentaires, représentent une part significative des exportations agricoles du pays.
Madagascar ne détient qu'une part marginale du marché mondial des huiles essentielles.
Un obstacle à cette expansion réside dans le labyrinthe réglementaire malgache. Environ 20% des petites et moyennes entreprises (PME) considèrent l'obtention de licences comme un frein à leur développement, un pourcentage supérieur à la moyenne régionale, selon les enquêtes de la Banque Mondiale. Les entreprises du secteur, telles que Bionnex et Homeopharma, consacrent plus d'un tiers de leur temps à se conformer aux nombreuses réglementations.
Acteur clé
Face à cette situation, la Banque mondiale, en partenariat avec le gouvernement malgache et le Groupement des exportateurs d'huiles essentielles (GEHEM), a entrepris une refonte complète du cadre réglementaire. Selon les experts, cette initiative pourrait débloquer un potentiel énorme pour des centaines de milliers de malgaches, tout en positionnant Madagascar comme un acteur clé sur le marché mondial des huiles essentielles.
