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Economie

Taux de change - L’euro en-dessous des 4 200 ariary

04/05/2022 02:46 © Moov

La guerre en Ukraine offre des opportunités à saisir. Comme cette baisse sensible de la valeur transactionnelle de l’euro au Marché interbancaire de devises, MID. Des profits sont à tirer.


L’EURO dévisse. Alors qu’au début de l’année, la monnaie européenne flirtait avec la barre des 5 000 ariary sur le baromètre du Marché interbancaire de devises, MID, sa valeur n’a cessé de décroître depuis le 24 février où débutait l’offensive russe en Ukraine. Pour n’être plus qu’ en-dessous des 4 200 ariary ces derniers jours. Le graphe des fluctuations publié au jour le jour par la Banque centrale de Madagascar témoigne de cette chute vertigineuse. Bien plus significatif que les fausses-bonnes interprétations des uns et des autres.

Une chute à relativiser, tout de même. En décidant des sanctions économiques et financières à l’encontre de la Russie, les pays européens se privent aussi des importations russes. Tout en achetant du gaz et du pétrole à des prix qui flambent. L’euro, habitué à se mouvoir dans un environnement stable et sans convulsions apparentes, a été fragilisé par tant de remous. L’infla­tion qui atteint un taux inhabituel dans les pays de la zone monétaire européenne, dans les 7,8%, démontre cette fébrilité des cotations de l’euro même par rapport à une monnaie aussi faible qu’est l’ariary.

Autant dire que cette dépréciation de l’euro, saluée sur air de triomphalisme ambiant par les analyses périodiques de l’Instat, ne peut pas être mise sur le compte d’une quelconque performance de l’économie malgache. Qui subit aussi les conséquences induites du conflit en Ukraine. Tant et si bien que ces données financières sont considérées comme l’exact reflet de la santé économique globale. La traduction chiffrée d’une certaine philosophie éco­nomique.

Quand bien même, la quantité des exportations de la vanille, en dépit des orientations gouvernementales contestées par les principaux acteurs, a dépassé toutes les prévisions. 2 347 tonnes, selon les dernières estimations dis­ponibles. L’assainissement de la filière, désormais débarrassée de ses irréductibles oripeaux, a fini par lui apporter une notoriété perdue dans les dédales des mauvai­ses pratiques. Il est attendu aussi les premières retombées financières de la reprise des activités touristiques.

Il serait ainsi plus judicieux d’en profiter. Par exemple, si un billet d’avion sur un trajet défini revient aujourd’hui à 1 000 euros, le passager n’aura plus à débourser que 4 200 000 ariary pour faire ce voyage. Bien moins qu’auparavant. Il gagne aux changes. La concurrence entre les compagnies aériennes va encore rendre moins coû­teux ce sésame tant convoité.
Par contre, le dollar semble suivre une courbe plutôt constante. Depuis des mois, sa parité avec l’ariary n’a pas dépassé les 3 991. Retour à la parité fixe ou stagnation saisonnière ? Ce « gel » suscite  curiosités et interrogations parmi les « initiés ».

 

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