Droits d'accises - Hausse des prix des cigarettes
Une petite victoire pour la lutte anti-tabagisme. Par l’augmentation des droits d’accises sur les cigarettes, les prix de chaque tige des marques présentes sur le marché a été majoré d’au moins 50 ariary. Mais personne n’ira par descendre dans la rue pour contester cette disposition de la loi de finances. Même si les hausses successives de ces prix n’ont découragé les fumeurs déjà accros à renoncer. Pire, des silhouettes de consommateurs de plus en plus jeunes, font leur apparition au milieu d’un brouillard épais de fumées toxiques. Les paquets estampillés par des images horrifiantes des maladies pouvant être contractées par ce plaisir addictif n’ont pas produit l'effet escompté.
Si l’on se réfère au poids des mégots sur la balance fiscale. La société d’envergure et de dimension internationale, en position dominante sur le marché, qui a la mainmise sur les chaînes de valeurs autour du réseau tabacole, de la matière première aux produits finis# plantation# préparation-conditionnement-manufactures-distribution et vente de cigarettes# a affirmé avoir versé 302 milliards d’ariary à la caisse de l’État en 2018. Des chiffres revus à la hausse depuis.
Elle a prévu de remonter cette contribution financière à hauteur des 1 000 milliards d’ariary pour les trois exercices à venir. Il se peut que la crise sanitaire consécutive à la propagation du coronavirus de 2020 jusqu’à aujourd’hui, ait eu raison de cette bonne volonté. Un « boss » de ce conglomérat tentaculaire a aussi révélé que l’État, au-delà de ses impôts et taxes, à travers sa participation au capital à hauteur de 30%, avec ses bras financiers, a perçu 9,5 millions d’euros sur la période 2015-2017 sous forme de dividendes. Conscients de cette manne financière à portée de main, ceux qui ont élaboré le projet de loi de finances 2020, adopté les yeux fermés par la majorité des députés, ont imposé un droit d’accises de 1 390 ariary par paquet de cigarette. L’État a pu en récupérer 15 milliards d’ariary de bonus fiscal.Une petite victoire pour la lutte anti-tabagisme. Par l’augmentation des droits d’accises sur les cigarettes, les prix de chaque tige des marques présentes sur le marché a été majoré d’au moins 50 ariary. Mais personne n’ira par descendre dans la rue pour contester cette disposition de la loi de finances. Même si les hausses successives de ces prix n’ont découragé les fumeurs déjà accros à renoncer. Pire, des silhouettes de consommateurs de plus en plus jeunes, font leur apparition au milieu d’un brouillard épais de fumées toxiques. Les paquets estampillés par des images horrifiantes des maladies pouvant être contractées par ce plaisir addictif n’ont pas produit l’effet escompté.
