• Cours de change
  • 4 399,93 AR
  • |
  • $3 987,83 AR
Image
Economie

Reprise - Le tourisme renaît de ses cendres

19/10/2021 03:56 © Moov

Malgré la morosité ambiante, quelques bonnes surprises ont été enregistrées ces huit premiers mois de l’année pour le tourisme. De bon augure pour la suite.


De chiffres incitent à l’évasion et à la sortie de chez soi. Selon des statistiques récentes du ministère du Tourisme « 115 établissements de l’hôtellerie et de la restauration, ont eu leurs autorisations d’ouverture de janvier à septembre ». Il s’agit d’une surprenante nouvelle dans la mesure où les activités liées au tourisme, par le confinement à durée indéterminée et la fermeture des frontières aériennes, ont été les plus touchées les effets indirects de la crise sanitaire.

Plusieurs personnes ont perdu leur emploi, ou ont été contraintes de changer de cap. À cause de la faillite de nombreux hôtels et restaurants, faute de clients étrangers, bien plus valorisants que les nationaux en termes de dépenses. Un site s’est fait une bonne ou mauvaise réputation en mettant en ligne la vente des actions de nombreux hôtels en perdition. Les transactions se font en euros ou en dollars avec les descriptifs détaillés des offres.

Il se peut alors que ces projets qui se réalisent, ont été bouclés avant que n’éclate la propagation du coronavirus à travers le monde. Les promoteurs n’avaient plus le choix que de concrétiser leurs plans d’actions. Comme ces grandes enseignes qui exhibent leurs étoiles dans les quartiers huppés d’Ivandry, d’Ankorondrano et d’Ala­robia.

En outre, 23 licences B (voyagistes, tours opérateurs et réceptifs) et 5 licences C (entreprises de prestations touristiques) ont été délivrées à la même période considérée.

Ce qui atteste un attachement des opérateurs à ce secteur même meurtri par le coronavirus.

Et à l’orée de la réouverture des frontières aériennes, ce samedi pour Nosy-Be, le ministre du Tourisme pose les balises sanitaires pour que le cauchemar du confinement ne ressurgisse.

Des mesures plutôt strictes et contraignantes. Tout est obligatoire. « La présentation du résultat d’un test RtPCR réalisé 72 heures avant l’embarquement. La présentation de réservation de deux nuitées et paiement d’une chambre d’hôtel au moins une nuitée pour le confinement. La réalisation d’un test Rt-PCR à l’arrivée à la charge des voyageurs. Ils sont tenus de présenter une lettre d’engagement de confinement jusqu’à l’obtention du résultat. Ils doivent remplir une fiche de suivi des déplacements après la période de confinement. En cas de résultat positif du test RtPCR à l’arrivée, une mise en quarantaine de quatorze jours sera en place à la charge du contaminé ».

En outre, les autorités malgaches classent les pays en vert et en rouge, suivant le taux d’incidence au mal. « Les pays classés rouge sont ceux présentant une transmission communautaire de la Covid de 300 nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants. Et une diffusion de variants préoccupants pour Madagascar ».

L’arrivée hier d’un Boeing 777 d’Air France avec 275 passagers à bord a été un test grandeur nature pour les dispositifs de contrôle sanitaire à l’aéroport d’Ivato. Des représentants du ministère des Transports et de l’ACM ont chapeauté d’un bout à l’autre cet événement. Un vrai prélude à la réouverture des frontières à l’international programmée le 6 novembre.

Ces dispositions dissuasives seront salutaires pour la santé publique. Mais peuvent aussi faire réfléchir plus d’un touriste désireux de venir avant de franchir le cap. Au lieu de découvrir les merveilles de la Grande île, ils encourent le risque de passer des jours à poireauter dans une chambre d’hôtel.

 

Lire la suite

Articles Similaires