• Cours de change
  • 4 399,93 AR
  • |
  • $3 987,83 AR
Image
Economie

Base Toliara : 24 étudiants tuléarois formés en ingénierie industrielle au Kenya

15/09/2021 21:00 © Moov

Dans le cadre de ses actions d’appui à la communauté, Base Toliara a initié, il y a deux ans, l’envoi de 24 jeunes étudiants pour suivre un stage d’ingénierie industrielle au sein de la prestigieuse Autorité Nationale de Formation Industrielle, au Kenya.

 

Ils ont tenu à faire le déplacement. Ils sont venus et ils sont contents. Les parents des 24 étudiants tuléarois, qui ont débarqué hier matin à l’aéroport international d’Ivato après avoir suivi avec succès deux années de formation au sein de la National Industrial Training Authority (NITA) ou Autorité Nationale de Formation Industrielle, ont de quoi être fiers de leurs fils et filles. Pour la plupart, des petits paysans des communes de Toliara 2, ils ne s’attendaient pas à ce qu’un jour leurs enfants aient l’opportunité de suivre des formations à l’étranger. Et c’est pourtant ce  qui est arrivé quand Base Toliara a décidé, il y a deux ans, c’est-à-dire quand ses activités n’étaient pas encore suspendues, de donner à une première promotion de 24 étudiants, la possibilité de suivre des formations professionnelles sur le secteur industriel au sein de cette institution kenyane réputée pour la qualité de ses prestations.

Des formations professionnelles qui vont permettre, en tout cas, à ces jeunes Tuléarois d’entrer dans la vie professionnelle avec un espoir certain de trouver un emploi. Âgé de 28 ans, Clément Rasolonomenjanahary, originaire de la commune de Motombe Tanambao, Toliara 2 ne cache pas sa joie. Bachelier, il était en pleine préparation d’une licence en gestion. Mais quand l’opportunité de ce stage de formation au Kenya s’est présentée à lui, grâce à une initiative de Base Toliara, il n’a pas hésité à la saisir. Une décision qui va complètement changer sa vie puisque, suite aux deux années de formation au sein de la NITA, il est aujourd’hui un technicien compétent en ingénierie mécanique et est maintenant capable de travailler sur l’entretien et la réparation de matériels roulants et d’engins mécaniques. Ses compétences s’étendent également aux techniques d’extraction de matières de base. Il a également été formé en technique de soudure et a suivi des cours en matière d’hygiène et de sécurité au travail. Faisant sienne l’égalité du genre, Base Toliara a aussi privilégié le recrutement de jeunes femmes dans cette opération de formation d’envergure internationale. Âgée de 22 ans et également bachelière, Sendrasoa Marcelia Razanamihaja, une native de Tsilenatsy 1 Ouest, est aussi fière de son parcours de deux ans au Kenya. Elle a également opté pour l’ingénierie mécanique, mais s’est spécialisée dans le domaine spécifique des pompes à eau et des engins utilisant le gaz. De quoi lui permettre de décrocher rapidement un job, soit avec Base Toliara, soit dans une autre entreprise, de préférence minière.

 

Choix

En effet, même si le stage, incluant les formations, l’hébergement, les transports, les prestations sociales…est pris en charge à 100% par Base Toliara, cette dernière laisse le choix aux stagiaires  de travailler dans une entreprise  qui leur convient. Mais pour Clément et Marcelia, le choix est déjà fait : ils vont rester avec Base Toliara. Un vœu qui risque cependant de ne pas être exaucé si les autorités persistent sur la suspension provisoire des activités de cette grande unité extractive. Sur ce point d’ailleurs, les jeunes stagiaires tuléarois ne comprennent vraiment pas pourquoi certains politiciens et communautés persistent à dénigrer Base Toliara sur ces prétendus effets néfastes de l’exploitation. « Il y a énormément d’avantages à tirer de ce projet créateur de richesse, d’emplois et de ressources fiscales » expliquent-ils. En ce qui concerne ce que les détracteurs de Base Toliara considèrent comme destructeurs de l’environnement, ces étudiants confirment que ces allégations ne sont pas forcément vraies. Et pour cause, ils ont pu partager durant leur formation les expériences de Base Titanium du Kenya, une exploitation similaire à celle de Base Toliara et dans laquelle, la préservation de l’environnement naturel est une réalité. « Laissons Base Toliara s’exprimer et travailler, et on verra les résultats » soutiennent Clément, Marcelia et les autres. Ces jeunes qui n’ont qu’une seule chose en tête : mettre en pratique leur savoir-faire acquis au Kenya pendant deux ans et pouvoir ainsi  contribuer au développement du pays et surtout sortir leur famille de la pauvreté. Un souhait partagé par les parents qui en ont appelé au président de la République Andry Rajoelina pour faire initier la reprise des activités de Base Toliara. Un appel de détresse.

 

R.Edmond.

Lire la suite

Articles Similaires