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Economie

Transport aérien - Des gestionnaires d’aérodromes optimistes

08/08/2021 03:34 © Moov

La signature des contrats de gestion et de l’exploitation de quatorze aérodromes secondaires s’est tenue à Anosy, hier. Les gestionnaires sont optimistes.


Les gestionnaires des aérodromes secondaires sont optimistes quant à l’avenir de ces infrastructures aéroportuaires. Les choses seraient en train de changer. « Les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique ont été délaissés pendant de longues années. Depuis que la gestion des aérodromes a été transférée à l’Aéroport de Madagascar (Adema), les choses semblent avoir bougé. L’Adema entre souvent en contact avec nous pour voir ce qu’on peut faire pour améliorer les infrastructures et la gestion. On voit bien que l’Adema veut faire développer ce secteur », lancent Noëlla Tozisoa, de l’Organisme non gouvernemental (ONG) Zama qui gère l’aérodrome de Vangaindrano et Laurentine Mbotivola, de l’association Fanoro, qui gère l’aérodrome d’Antsohihy.

C’était à Anosy, hier, dans le cadre de la signature des contrats de gestion et de l’exploitation de quatorze aérodromes secondaires. Ces aérodromes ont été en total déclin. « Nous avons connu jusqu’à douze vol par mois, dans les années 2009# 2010. Puis vers 2014-2015, la fréquence des vols a diminué à quatre par mois. Nous espérons que cette fréquence des vols va augmenter », ajoute Laurentine Mbotivola.

Ces gestionnaires d’aérodromes déclarent, toutefois, que des changements doivent être apportés pour la relance de ces aérodromes. « Comment allons-nous survivre avec le coût du droit de stationnement de 23 ariary l’heure ? Même le stationnement d’un véhicule dans un parking coûte plus cher ! On doit, pourtant, payer des agents, pour sécuriser ces appareils. La redevance aéroportuaire devrait être révisée », blâment ces gestionnaires.

Le ministre des Transports, du tourisme et de la météorologie, Joël Randriamandranto reconnaît qu’il n’est pas facile de gérer ces aérodromes, dont certains n’enregistrent aucun vol toute l’année. Lors de cet événement, il a annoncé que la redevance aéroportuaire sera revue. Le directeur général de l’Adema, Jean Germain Andrianiaina a, pour sa part, déclaré la recherche de partenariat pour le développement et l’extension des aérodromes, dont le but de promouvoir le tourisme ou le transport aérien des marchandises. Il encourage, par ailleurs, ces gestionnaires, de se lancer dans des activités extra-aéronautiques. Jean Germain Andrianiaina cite l’exemple de Vohémar, dont les surfaces à l’intérieur de la concession sont plantées de vétiver.

 

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