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Economie

Consommation - Coup d’arrêt sur le prix des PPN

10/12/2020 03:41 © Moov

Le conseil des ministres d’hier a parlé des dispositifs pour contenir les prix des produits de première nécessité, en cette période de fête. Les solutions sont pour tout de suite.


Les ménages ne seront plus obligés d’acheter le kilo du riz à 2 300 ariary, voire à 2 400 ariary. Du riz à moins de 2 000 ariary le kilo, sera bientôt disponible sur le marché. L’État et les opérateurs ont convenu de mettre sur le marché des sacs de riz de 50 kilos, au prix de 79 000 ariary, selon le rapport du conseil des ministres du 9 décembre qui s’est tenu au palais de l’État à Iavoloha. Soit, un écart de près de 30 000 ariary par sac, avec les varié tés de riz local comme le Makaolika ou le Vary Gasy, vendus à 110 000 ariary chez des grossistes à Anosibe.

Il y en a assez pour tout le monde. Les opérateurs ont importé 500 000 tonnes de riz. Ce serait suffisant pour le besoin de toute la population, en cette période de soudure. Cette importation massive sera la solution à la baisse du prix du riz, supposent des commerçants. « Les variétés de riz importé ont disparu du marché, ces derniers mois, surtout, durant la période de confinement. Des collecteurs en ont profité pour tirer le maximum de profit. Ils ont augmenté le prix de leurs marchandises », avance une grossiste de riz dans le marché d’Anosibe.

Le prix des variétés de riz local devrait diminuer progressivement, avec ce riz à moindre coût.

Le conseil des ministres d’hier n’a pas parlé que du prix du riz. L’État a discuté avec les importateurs et les sociétés de production, afin de freiner la hausse des prix des autres PPN, comme l’huile, surtout en cette période de fête. Les prix de tous les PPN ont connu une hausse exorbitante, au mois de novembre. Une hausse de 25% a été constatée chez certains commerçants. Ces prix n’ont pas diminué, depuis. Dans le rapport du conseil des ministres, l’État souligne que « les prix des PPN sur le marché ne doivent pas augmenter en cette période de fête. Quiconque brave cette mesure sera passible de sanction ». Cette mesure est certainement, très attendue par les ménages dont les revenus sont en baisse, suite à la crise économique générée par l’épidémie de coronavirus.

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