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Economie

Fermeture des industries - Le GEM craint une explosion socio-économique

24/07/2020 13:40 © Moov

Contrairement aux fonctionnaires, les salariés du secteur privé subissent gravement les impacts du confinement. Le groupement des entreprises de Madagascar suggère une réouverture conditionnée.

 
Asphyxie. Après l’annonce d’interdiction formelle d’ouverture de toute industrie et commerce n’ayant statut d’exception, le groupement des entreprises de Madagascar (GEM) suggère la mise en place de dérogation dans une tentative de maintient des emplois de leurs collaborateurs dans la majeure partie est considérée étant des activités non essentielles. A travers d’une communication officielle adressé au premier ministre ainsi qu’au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le GEM explique que les dernières mesures de confinement adopté par les autorités risquent d’entraîner de grave conséquence sur le plan social et économique.
 
« Le chômage technique augmente. Les commandes, déjà rares, sur le plan national et international risque tout simplement d’être annulées (…) Une des raisons avancées pour cette interdiction formelle d’ouverture est que les entreprises représentent le principal vecteur de la chaîne de transmission. Or depuis le début de cette crise la plupart des entreprises axent leurs efforts sur le respect des normes sanitaires » déplorent les membres du groupement.
 
Une façon pour le GEM de suggérer la réouverture des entreprises, toujours, sous condition du respect de ces mesures de sécurité santé. Le groupement propose ainsi que chaque entreprise demande une dérogation d’ouverture avec le descriptif de mesures sanitaires appliquées aussi bien dans les locaux que dans les véhicules de transport ainsi que de le prolongement des horaires d’ouverture de huit au lieu de cinq heures dans la mesure où plusieurs entreprises industrielles exigent des longs délais de phases de démarrage.
 
« En accord avec les syndi­cats et les instances représentatives du personnel du secteur privé, l’entreprises choisira les horaires de travail qui correspondent le mieux aux spécificités de son secteur, par les exemples les entreprises d’outsourcing ou les calls centers et elle fait la demande de dérogation correspondante » détail Thierry Marie Rajaona, président du GEM. Ce dernier qui, dans le cadre de l’élaboration du plan de mitigation pour atténuer l’impact de la pandémie sur le secteur privé au mois d’Avril, a déjà suggérer ce principe de sauvegarde de l’emploi. Notamment sur la possibilité d’allouer exceptionnellement des indemnités de chômage aux salariés ayant perdus leurs travails.
« Si l’on parle du tourisme, les établissements de ce secteur (hôtels, restaurants, agences de voyage, transports,…) ont dû mettre des dizaines de milliers de salariés au chômage technique. Et cet effet de la crise sur autant d’employés exige une solution de prise en charge sociale exceptionnelle. Il est indispensable que l’État assiste les employés en chômage privés de ressource sans quoi un risque social majeur est à craindre. La situation actuelle dénote un manque de considération de l’État pour le secteur formel. » expliquait le président du GEM à l’époque en faisant référence à la possibilité que la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale puisse prendre en charge ces indemnisations temporaire pour les victimes de chômage technique si l’État peine à trouver les alternatives adéquates.
 
 
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