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Economie

Sirama : Un projet de culture de produits d’exportation

27/05/2020 01:11 © Moov

Nommé depuis trois mois à la tête de la société d’Etat, SIRAMA, le général de Brigade Mamy Emile Ramananarivo, dresse son bilan, après avoir présenté son rapport au niveau du Conseil d’Administration

 

« Notre mission est d’assurer l’assainissement de la gestion financière de la SIRAMA tout en améliorant la gestion de son patrimoine. Nous avons, en même temps, présenté des projets permettant de redresser l’entreprise. Il s’agit, notamment, de la culture des produits d’exportation dont entre autres, la vanille, le cacao et le girofle sur des parcelles de terrain qui ne sont plus propices à la plantation de canne à sucre. Nous demandons ainsi une collaboration avec le ministère en charge de l’Agriculture sur l’encadrement technique des agents de la SIRAMA ainsi que sur la recherche de débouchés à l’extérieur ». Le nouveau Directeur général de la SIRAMA, le général de Brigade, Mamy Emile Ramananarivo, l’a évoqué lors d’une conférence de presse hier à Anosy.

22 millions Ar d’impôts fonciers. Dans la foulée, « nous avons pu régulariser la moitié des arriérés de paiement des cotisations au niveau de la CNaPS, depuis le premier trimestre de 2011 jusqu’au 3e trimestre de 2019. L’autre moitié sera réglée d’ici le mois de novembre de cette année. Ce qui permettra aux employés de la SIRAMA de toucher leurs pensions une fois qu’ils partiront à la retraite. A part cela, nous nous formalisons vis-à-vis du fisc en payant mensuellement les IRSA (Impôts sur le Revenu salarial et assimilés) et en régularisant le paiement des impôts fonciers de 2015 à 2017. Ces impôts fonciers s’élèvent à 22 millions d’ariary. Nous avons pu faire tout cela grâce aux recettes issues de la location-gérance des usines à Namakia et à Ambilobe par la société chinoise Complant ainsi que de la vente des terrains appartenant à la SIRAMA », a-t-il enchaîné.

Constituer une base de données. Et parlant de la gestion du patrimoine de la SIRAMA, l’audit foncier à Nosy-Be est encore en cours. En fait, « sur les 6.000 ha identifiés, nous n’ avons pu récupérer qu’environ 2.000 ha seulement. Nous envisageons de constituer une base de données foncière numérique et de mettre à jour la valeur d’un mètre carré de parcelle de terrain suivant les sites. Et pour relancer le secteur sucrière, nous prévoyons de redémarrer l’usine à Nosy-Be », d’après toujours les explications du Directeur général de cette société d’Etat. En dépit de tout cela, il reconnaît qu’il y a un flou sur la situation financière et foncière de la SIRAMA.

Navalona R.

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