Madagascar et l’Union européenne - 1,25 million d’euros pour moderniser le secteur halieutique
La semaine dernière, une réunion du comité en charge des secteurs liés à l’utilisation des fonds du deuxième accord de pêche entre Madagascar et l’Union européenne (UE) s’est tenu à Nanisana.
Cet accord, qui vise à soutenir et moderniser le secteur halieutique malgache, mobilise un budget de 1 254 000 euros pour cette année. Selon le ministre de la Pêche et de l’Économie bleue, Mahatante Paubert, « plusieurs initiatives sont prévues pour optimiser les activités de pêche et d’aquaculture. Parmi celles-ci, l’amélioration des équipements de pêche occupe une place centrale ». Des pirogues en fibre de verre, des moteurs hors-bord, des filets, ainsi que d'autres équipements modernes seront fournis pour améliorer la productivité. L’aquaculture bénéficie également d’un appui, notamment à travers l’installation et le renforcement des zones d’émergence piscicole dans diverses régions de Madagascar.
Préservation
Un accent particulier est mis sur la transparence et l’efficacité de la gouvernance. Les « Autorités sanitaires halieutiques » (ASH) auront un rôle central dans le suivi et la gestion des ressources halieutiques. Les services de surveillance de la pêche, qui exploitent une flotte de plus de 23 navires, contribueront également à cette mission. Cette démarche vise à préserver les écosystèmes tout en soutenant une exploitation durable des ressources marines.
Les résultats des projets réalisés l'année précédente ont été jugés satisfaisants. Cela témoigne de l’efficacité des stratégies adoptées. La réunion a également permis de souligner l’importance de la concertation entre les parties prenantes. Parmi celles-ci figurent les membres du « Comité consultatif de gestion des pêcheries » (CCGP) et les représentants de la société civile, qui œuvrent pour garantir le succès des initiatives en cours. Une nouvelle session de travail est prévue en novembre à Toliara. Les différents partenaires y poursuivront les discussions afin de renforcer la coopération et pérenniser les impacts positifs de cet accord. Ce partenariat entre Madagascar et l’UE illustre une volonté commune de promouvoir un secteur halieutique résilient, durable et compétitif.
