MANIFESTATION POLITIQUE - Fermeture des magasins dans le centre-ville
Peu avant le début des affrontements entre les éléments des Forces de l’ordre et le collectif des candidats et leurs partisans, des commerçants dans le centre-ville décident de fermer leur magasin. C’était vers 11 heures 30.
« Nous attendons juste l’arrivée d’un client qui a passé des commandes, et nous fermons après», lance un commerçant d’une bijouterie à Andohan’ Analakely, hier.
La porte de ce magasin a été à demi fermée, et les cadenas déjà prêts, au cas où les choses tournent au vinaigre. A quelques mètres de là, un autre bijoutier a décidé de ramasser tous ses articles, de partir avec et de fermer la porte de son magasin.
« Au moins ils sont protégés, si jamais il y a des personnes qui viennent dévaliser notre magasin », lance un employé de cette bijouterie. Vers la fin de la matinée, tous les magasins, les restaurants, les banques, à Soarano, à Analakely et à Ambohijatovo ont été fermés. Des vendeurs de friperie à l’Esplanade Analakely ont, également, ramassé leurs marchandises, lorsque des bombes lacrymogènes ont retenti.
Ces émeutes politiques terrorisent les opérateurs. Ils craignent le retour des événements de 2009, lors duquel, plusieurs commerces ont été vandalisés.