Contraception Madagascar : encore pas 1 720 000 de femmes malgaches

1 720 000 femmes malgaches en âge de procréer n’ont pas encore accédé à la contraception selon Kouame Koffi, représentant résident de l’UNFPA. Une portion qui représente les 15% des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Toutefois, l’essor économique de chaque ménage, la santé de chaque femme et le développement même du pays y sont rattachés.

Un taux de prévalence positif

Le taux de prévalence contraceptive moderne de Madagascar serait de 43% pour les femmes en union de 15 à 49 ans selon les dernières enquêtes démographiques. Un taux qui semble quand même élevé par rapport à celui des autres pays africains francophones. Un effort que la conseillère au développement du FCDO n’a pas omis de mentionner ce jour.

Cependant, du chemin reste encore à faire pour Madagascar en termes de planification familiale. Cela s’explique par le fait que près de 1 720 000 femmes malgaches en âge de procréer ne bénéficient pas encore du soutien nécessaire pour une santé sexuelle épanouie. D’ailleurs, la promotion de la contraception Madagascar a été mise en exergue lors de la célébration de la journée mondiale de la planification familiale.

Du défi reste à relever

Bien que Madagascar se trouve un peu en avance par rapports à d’autres pays en termes de prévalence contraceptive moderne, des défis lui restent encore à relever. Comme déjà susmentionné, 1 720 000 de femmes malgaches, soit 15% de la gente féminine, n’utilisent pas encore de contraception. De nouvelles initiatives doivent ainsi être considérer pour changer les donnes. Pour les parties prenantes, l’objectif serait d’atteindre un taux de prévalence de 60% jusqu’à la fin de l’année 2023.

A cet effet, Une convention de partenariat a été signée entre le gouvernement malgache, l’UNFPA et la Fédération nationale des mutuelles de Santé Miara-Miahy. Des médicaments et matériels contraceptifs ont été octroyés au ministère de la Santé Publique pour mener à bien ce projet.