Pharmalagasy Joint-venture avec des grandes firmes internationales
Les responsables étatiques recherchent des solutions pérennes pour les employés de l’usine pharmaceutique Pharmalagasy. Ces derniers réclament depuis quelques temps le paiement de leurs quelques mois de salaires impayés. D’après les informations, des négociations seraient actuellement en cours en vue de mettre en place une joint-venture et/ou un transfert technologiques avec des grandes firmes internationales connues et reconnues dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Un communiqué publié hier par ladite usine évoque notamment une éventuelle collaboration avec des grandes entreprises indiennes, égyptiennes et marocaines. Si l’on se réfère à ce communiqué, l’officialisation de cette nouvelle collaboration devrait avoir lieu incessamment. L’objectif serait d’améliorer la production et d’étendre la capacité de l’usine Pharmalagasy à l’échelle internationale.
En effet, Pharmalagasy vise à produire localement des médicaments génériques tels que l’aspirine, la vitamine C et les médicaments contre la diarrhée. Créée le 2 octobre 2020 pour produire les remèdes contre la Covid-19 tels que la CVO+ gélule, Pharmalagasy a réussi depuis, à fabriquer différents médicaments Vita Malagasy. Pour ne citer que l’Artemisis+, l’Ananambo+, le Kozi+, le Herinala+, le Talilo+, le Tori+, le Baobab+, le Baobab+Cacao, le Herbal Digest et l’Immunim qui sont déjà disponibles auprès des points de vente de ladite usine pharmaceutique.
Comme le DG de Pharmalagasy qui a effectué une sortie médiatique jeudi dernier, le ministre de la Santé Publique, le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany n’a pas non plus nié l’existence d’une difficulté financière au sein de cette usine fabriquant des médicaments Vita Malagasy. La cause est qu’actuellement, la demande sur le marché du CVO+ gélule a fortement diminué. Nul n’ignore en effet, qu’actuellement, Madagascar figure parmi les pays ayant réussi la lutte contre la pandémie de la COVID-19. A entendre le ministre, la semaine dernière, il n’y a eu que 16 cas de COVID à travers le pays.
Désormais donc, Pharmalagasy doit doit produire d’autres produits pour assurer son fonctionnement. D’où cette initiative de mettre en place une collaboration par joint-venture pour que ladite Société puisse subvenir à ses responsabilités et fabriquer localement tous les médicaments dont les Malagasy ont besoin. Reste à savoir si ces collaborations en vue vont suffir pour résoudre les difficultés subies par les employés de l’usine Pharmalagasy.
Davis R